• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M376
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 16/10/2014

Résumé en langue originale

Résumé : Le médecin généraliste est en première ligne pour de la prise en charge nutritionnelle des patients. Qu'il s'agisse de problème de poids, de désordre biologique, de pathologies nécessitant une alimentation particulière ou simplement d'instructions alimentaires il est toujours conseillé de s'adresser à son médecin traitant. Ces recommandations nutritionnelles sont résumées en 9 repères simples relayés par les médias : des brochures, les journaux, les radios, la télévision, les magazines. Dans cette thèse, il est demandé à un panel de médecins généralistes picards, dans un premier temps s'ils sont en accord avec ces recommandations. Ensuite, si celle-ci sont conseillées, et à quels profils de patients. Enfin, si ces médecins les appliquent. Méthode : Cette enquête a été réalisée sous forme de questionnaire. Dans un premier temps j en prenant point par point l'ensemble des neuf repères nutritionnels du PNNS SOJS formes de questionnements. La deuxième partie est un questionnement sur les habitudes alimentaires du médecin ainsi qu'un recueil des données morphologique de ceux-ci. La population choisie dans cette étude est composée exclusivement de médecins généralistes exerçant en région Picardie. L'envoi de ce questionnaire a été réalisé de façon randomisée parmi la base de l'ensemble des médecins généralistes de la région. Résultats : Cette étude permet de mettre en évidence une proportion importante de médecins n'adhérant pas à l'ensemble des recommandations, notamment celles qui portent à controverse. Les conseils donnés aux patients concernent principalement les recommandations avec lesquels les praticiens sont en accord. Enfin l'application de ces recommandations par les médecins est multifactorielle, dépendant de leur approbation au PNNS, de leur disponibilité, et de leur motivation. Une information approfondie, voire une formation spécifique permettrait une adhésion accrue des médecins au PNNS ce qui renforcerait l'éducation nutritionnelle de leurs patients. L'écueil principal semble être le temps qui doit être consacré à cette mission, limitant l'information aux seuls patients dont la pathologie nécessite une prévention accrue.

Résumé traduit

...