• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2025ULILC026
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 13/05/2025

Résumé en langue originale

En partant d’une utilisation empirique des produits anesthésiants, les différents peuples cherchaient une solution face à leurs douleurs dentaires. Certains de ces produits sont encore utilisés aujourd’hui sous différentes formes. Quelques siècles plus tard, au XIXe siècle, les progrès en chimie ont permis l’utilisation et l’inhalation de gaz anesthésiants. Les trois principaux furent le protoxyde d’azote, l’éther et le chloroforme. Les chirurgiens-dentistes ont joué un rôle moteur dans la découverte des anesthésiques gazeux et ont permis leurs utilisations par toutes les professions médicales. Soucieux d’optimiser leurs effets, de nombreux inhalateurs ont été développés, dont certains spécifiquement pour l’anesthésie dentaire. Cependant, ces gaz avaient un effet anesthésique général et entraînaient régulièrement des effets indésirables. C’est pourquoi des anesthésiques locaux apparaissent à partir de 1905 avec la synthèse de la procaïne qui marqua le début des découvertes des solutions locales. En découlèrent plusieurs molécules avec leurs avantages et inconvénients, notamment les plus connues et utilisées à l’heure actuelle en anesthésie dentaire, la lidocaïne et l’articaïne. De nombreux progrès dans les dispositifs d’injection et les techniques d’administration permettent d’avoir une anesthésie de plus en plus efficace. Les dernières et futures avancées sont en quête d’une anesthésie toujours plus indolore et efficace et se concentrent sur le confort de la technique d’administration ce qui permettra d’étendre davantage les soins dentaires, particulièrement en odontologie pédiatrique.