• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M319
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Pour faciliter le maintien à domicile des personnes dépendantes, des aides techniques peuvent être prescrites pour favoriser l’autonomie du patient et limiter le fardeau des aidants. Objectifs : Nous avons voulu décrire les habitudes de prescription des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais des principales aides techniques à la locomotion, d’installation et de confort, déterminer les éventuels freins à leur prescription et enfin donner des pistes d’amélioration de la connaissance de ces aides et de leur financement. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive transversale basée sur un questionnaire à questions fermées destiné aux médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais choisis de façon aléatoire au sein de chaque bassin de vie de la région. Résultats : 82 questionnaires sur 200 (41%) ont été inclus dans l’étude. Les aides les plus souvent prescrites étaient les cannes simples, anglaises, le déambulateur, le fauteuil roulant manuel, le lève-malade, la chaise percée et le matelas classe II. Les aides les moins prescrites étaient la canne tripode, les rollators, le fauteuil roulant confort, la planche de transfert, le guidon/disque de transfert, le matelas à air, le réhausse WC et le fauteuil de repos. L’acquisition de ces aides se faisait majoritairement par l’intermédiaire des pharmacies sauf pour le fauteuil roulant confort, le lève-malade, le guidon/disque de transfert et le matelas à air. Le contexte d’apparition ou d’aggravation du handicap apparaissait le plus souvent comme motif de prescription. Les freins les plus récurrents à la prescription de ces aides étaient la non connaissance de l’aide et l’absence de situation de prescription rencontrée. Plus de 77% des répondants pensaient ne pas être suffisamment informés sur les différentes aides techniques et souhaitaient recevoir des informations concernant les aides techniques existantes, leur remboursement, leur indication et sur les prestataires. Conclusion : La non connaissance de certaines aides et l’absence de situation de prescription rencontrée sont les freins principaux à la prescription de certaines aides techniques, qui pourraient être levés grâce à une meilleure information des médecins généralistes.

Résumé traduit

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