Titre original :

ADERIM : une étude qualitative évaluant l’intérêt des médecins généralistes dans les régions du Nord et du Pas-de-Calais quant au développement du système psychiatrique de l’outil

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • ADERIM
  • santé mentale
  • imagerie
  • étude qualitative
  • focus groupes
  • analyse thématique inductive

  • Santé mentale
  • Imagerie pour le diagnostic
  • Systèmes d'aide à la décision
  • Médecine -- Ressources Internet
  • Médecins généralistes
  • Santé mentale
  • Imagerie diagnostique
  • Prise de décision assistée par ordinateur
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM190
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/07/2025

Résumé en langue originale

Contexte : La santé mentale constitue en France une part incontournable du quotidien du médecin généraliste représentant entre 15 à 30% de ses consultations selon les études. L’utilisation de l’imagerie cérébrale dans ce contexte reste rare souvent motivée pour des diagnostics différentiels. L’outil ADERIM apportant une aide à la prescription adéquates d’imagerie est développé pour la majorité des spécialités hormis la psychiatrie. Nous souhaitons évaluer l’intérêt des médecins généralistes à la création du module psychiatrie. Matériel et Méthodes : Étude qualitative menée auprès de 17 médecins généralistes dans le Nord et le Pas-de-Calais par l’intermédiaire de 3 entretiens collectifs en visioconférence. Retranscription des entretiens en Verbatims puis application d’une analyse thématique inductive. Résultats : On retrouve l’émergence de 11 thèmes principaux. L’imagerie est principalement utilisée pour l’élimination de diagnostics différentiels. La formation en psychiatrie est jugée insuffisante et aléatoire. L’ajout du module psychiatrie à ADERIM suscite des avis mitigés, avec pour autant une majorité en faveur de la création de ce système. Les arguments pour cet ajout reposent sur des aspects de réassurance, de pédagogie, de support à la déprescription et le recensement des diagnostics différentiels à explorer. Concernant les réticences à l’intégration du module, on décrit un outil construit sans réelle concertation avec les médecins généralistes, un outil non adapté à la réalité du terrain, ainsi qu’une insuffisance d’indications d’imagerie. Conclusion : Les médecins généralistes expriment un besoin d’outil adapté à leur réalité clinique devant une formation jugée insuffisante. ADERIM gagnerait à intégrer un module psychiatrique afin d’éviter les prescriptions injustifiées tout en soutenant la démarche clinique. Il serait intéressant de faire un nouvel état des lieux à la suite du développement des nouvelles techniques d’imageries.

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Sabine

AUTEUR

  • Haroun, Wisam
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