Titre original :

Qualité de vie des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais en fonction de leur lieu d’exercice

Mots-clés en français :
  • Qualité de vie
  • médecine générale
  • démographie médicale
  • zones sous-denses
  • santé au travail

  • Conditions de travail
  • Qualité de la vie
  • Médecins généralistes
  • Milieu de travail
  • Zones sous-médicalisées
  • Qualité de vie
  • Conditions de travail
  • Médecins généralistes
  • Lieu de travail
  • Zone médicalement sous-équipée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM188
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2025

Résumé en langue originale

Contexte : La qualité de vie des médecins généralistes est une donnée essentielle à prendre en compte dans un contexte de désertification médicale croissante. Elle joue un rôle dans l’attractivité de certaines zones, la pérennité de l’installation et la santé des soignants eux-mêmes. Objectif : Évaluer si la qualité de vie des médecins généralistes diffère selon leur lieu d’exercice (zone sous-dense ou normo-dense) dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Méthode : Une étude quantitative, basée sur le questionnaire validé WHOQoL-Bref, a été menée auprès de 152 médecins généralistes installés. L’analyse a porté sur les quatre domaines de la qualité de vie (physique, psychologique, sociale, environnementale), ainsi que sur plusieurs variables secondaires. Résultats : Il n’existe pas de différence significative de qualité de vie globale entre les zones sous-denses et normo-denses. Cependant, les médecins exerçant en zone normo-dense déclarent une qualité de vie sociale et environnementale supérieure, notamment concernant l’accès aux soins personnels. En zone sous-dense, la qualité des relations sociales est moindre, mais la satisfaction concernant la vie sexuelle et le soutien amical est plus élevée. Des différences apparaissent aussi selon l’âge et le mode d’exercice : les médecins de 30 à 49 ans présentent une qualité de vie inférieure, tandis que les médecins plus âgés, bien que plus actifs, déclarent une meilleure qualité de vie. L’exercice en groupe est associé à une qualité de vie physique et globale meilleure que l’exercice seul. Conclusion : La qualité de vie perçue semble moins liée aux conditions objectives de travail qu’à des facteurs subjectifs ou organisationnels. Ces résultats questionnent les effets potentiels des politiques de régulation de l’installation, telles que la loi Garot récemment adoptée, sur le bien-être futur des médecins généralistes.

  • Directeur(s) de thèse : Ponchant, Maurice

AUTEUR

  • Devos, Dylan
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