Titre original :

Facteurs de risque de survenue et évolution clinique des pneumopathies interstitielles diffuses après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Mots-clés en français :
  • Allogreffe
  • pneumopathies interstitielles diffuses
  • PID
  • GVH

  • Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
  • Allogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Réaction du greffon contre l'hôte
  • Facteurs de risque
  • Pneumopathies interstitielles
  • Allogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Réaction du greffon contre l'hôte
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2025ULILM176
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2025

Résumé en langue originale

Introduction : La bronchiolite oblitérante (BO) est la seule manifestation pulmonaire décrite de GVH (réaction du greffon contre l’hôte) chez les patients ayant subi une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Ces patients peuvent présenter des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) dont le mécanisme est les facteurs de risque sont mal connus. Une étiologie commune à ces deux pathologies est suspectée. Matériel et Méthodes : Notre étude monocentrique, rétrospective de type cas-témoins incluait tous les patients consécutifs ayant présenté une PID tardive non infectieuse parmi l’ensemble des patients ayant reçu une allogreffe de CSH au CHU de Lille entre 2000 et 2021. Chaque cas de PID était apparié à trois témoins indemnes de PID ayant reçu une allogreffe de CSH au même âge et à la même date. Les caractéristiques pneumologiques et hématologiques des patients avant et après la greffe étaient recueillies et comparées. Résultats : 41 PID et 121 témoins ont été inclus. La prévalence des PID parmi les allogreffés de CSH était de 2,37%. Le caractère phéno-identique de l’allogreffe de CSH (HR : 5,32 (IC95 : [1,63 – 17,42])), la présence d’un mismatch HLA 9/10 (HR : 7,89 (IC95 : [1,88 – 33,1])), le mismatch de sexe (HR : 4,64 (IC95 : [2,24 – 9,59])), et la présence d’une GVH extra-respiratoire (HR : 2,43 (IC95 : [1,21 – 4,85])) étaient significativement associés à la survenue d’une PID tardive non infectieuse. La survenue d’une PID n’affectait pas significativement la mortalité (HZ : 1,16 (IC95 : [0,66 – 2,06])). On constatait que les PID survenant sur un mode aigu étaient associées à un moins bon pronostic (HR : 5,37 (IC95 : [1,51 – 19,2])) Conclusion : L’incompatibilité entre donneur et receveur, la différence de sexe entre ceux-ci, et la présence d’une GVHD extra-respiratoire étaient significativement associés à un risque de développer une PID tardive non infectieuse après allogreffe de CSH. Cela conforte l’hypothèse qu’une partie des PID post-allogreffe de CSH est médiée par un mécanisme immunologique de type GVHD.

  • Directeur(s) de thèse : Wallyn, Frédéric

AUTEUR

  • Canguilhem, François
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