Titre original :

Enquête observationnelle des dernières 48 heures du résident dément en EHPAD : à propos d'une enquête réalisée auprès de 63 patients de l'EHPAD du GHLH

Mots-clés en français :
  • EHPAD, personnes âgées, démence, soins palliatifs, fin de vie

  • Démence sénile
  • Démence sénile
  • Fin de vie
  • Soins en phase terminale
  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Démence
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Démence
  • Soins palliatifs
  • Soins terminaux
  • Foyers pour personnes âgées
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M285
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/09/2014

Résumé en langue originale

Le vieillissement de la population est un enjeu majeur de santé publique. Les personnes vont pour la plupart vieillir et finir leurs jours au sein d'un EHPAD. L'accompagnement de ces individus en fin de vie est une réalité, d'ailleurs des études récentes s'y sont intéressées comme le rapport Sicard (décembre 2012) et l'Observatoire National de la Fin de Vie (2013). Nous avons réalisé une étude observationnelle à partir des dossiers médicaux de 63 patients déments, décédés au sein de l'EHPAD du GHLH entre janvier 2011 et décembre 2012. Deux groupes ont été constitués, le groupe 1 regroupant les patients étiquetés « soins palliatifs » et le groupe 2 se composant de ceux non repérés « soins palliatifs ». Les différents traitements reçus et actes réalisés dans les dernières 48 heures de vie ont été recherchés. Dans notre étude, on retrouvait que la douleur et l'encombrement bronchique étaient les principaux symptômes ressentis en fin de fin (43%). Les traitements majoritairement prescrits étaient les antalgiques à 88% dont principalement de palier 3 (53%). Malgré la parution de la loi Léonetti le 22 avril 2005, on remarquait la prescription d'actes invasifs dans les 48 dernières heures de vie comme les perfusions sous-cutanées (60%), la prophylaxie anti thrombotique (46%),les bilans sanguins (25%) et les sondes vésicales (20%). Par contre, aucun des patients ne recevait d'alimentation artificielle. Les modalités d'application de cette loi étant parfois rendues difficiles du fait du contexte. Ces différents résultats nous ont amené à distinguer 2 groupes et à comparer les conduites thérapeutiques en fonction de la situation. Ainsi, on remarquait une prescription plus importante d'antalgiques dans le groupe 1 (92 % vs 75%) surtout de palier 3 et l'utilisation majoritairement de la voie sous-cutanée (73% vs 37.5%), alors que la voie intra veineuse était plus employée dans le groupe 2 (25% vs 15.5%). La prescription d'hypnovel à visée sédative était plus largement employée chez les patients du groupe 1 (31% vs 12.5%). Cette étude a permis de montrer que les patients âgés déments en fin de vie ne recevaient pas forcément les soins adaptés en raison d'un manque de communication et de sensibilisation des soignants. La nécessité d'un repérage des patients « soins palliatifs » est primordiale mais compliquée. Cependant, une fois ce repérage fait, on remarque une meilleure prise en soins du résident et une meilleure qualité de fin de vie au sein de l'EHPAD.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chekroud, Hacène

AUTEUR

  • Mayeux, Perrine
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