Titre original :

Dry january : état des lieux des connaissances des médecins généralistes des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Consommation d’alcool
  • abstinence alcoolique
  • médecine préventive

  • Abstinence alcoolique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Consommation d'alcool
  • Risques pour la santé -- Communication
  • Abstinence alcoolique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Consommation d'alcool
  • Communication sur la santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM131
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/05/2025

Résumé en langue originale

Introduction : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde. Sa consommation est responsable de plus de 40 000 décès par an en France, ce qui en fait une problématique majeure de santé publique. En 2013, au Royaume-Uni, est née la première campagne Dry January. Il faudra attendre 2020 pour voir apparaitre son équivalent en France. Cette campagne n’étant pas soutenue par l’État, du fait notamment des lobbys de l’alcool, nous nous sommes demandé si les médecins généralistes en avaient connaissance dans la région Hauts-de-France, troisième région la plus consommatrice d’alcool. Matériel et méthodes : Nous avons contacté 800 médecins généralistes des Hauts-de- France entre le 1er septembre 2024 et le 31 janvier 2025 afin qu’ils répondent à un questionnaire en ligne concernant leurs connaissances du Dry January et leurs habitudes dans leur pratique. Les analyses statistiques bivariées ont été réalisées grâce au test du Chi². Résultats : 100 médecins (12,5 %) ont répondu à notre questionnaire. Parmi eux, 93 % connaissaient la population cible du Dry January. Concernant les objectifs de cette campagne, 61 % évoquaient la notion de maîtrise de la consommation d’alcool et 44 % la notion de prise de conscience de sa consommation, mais aucun n’évoquait l’objectif de diminution de la consommation à long terme. Seulement 4 % des médecins connaissaient l’application Try Dry. 81 % des médecins interrogés estimaient que la consommation d’alcool était un problème fréquent dans leur pratique. Les médecins de moins de 40 ans dépistaient plus souvent la consommation d’alcool chez leurs patients, comparativement aux médecins de 40 ans et plus (p = 0,01). Conclusion : Les médecins généralistes des Hauts-de-France semblent avoir un bon niveau de connaissance du Dry January. Néanmoins, ils n’en font que peu la promotion auprès de leurs patients, ce qui nécessiterait une campagne de prévention et de sensibilisation soutenue par l’État avec flyers, affiches, etc.

  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Mayeur, Marine
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