• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2025ULILM130
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 16/05/2025

Résumé en langue originale

Contexte : La méningite B représente la majorité des infections de méningite à méningocoques en France. Jusqu’en janvier 2025, son vaccin, le Bexsero®, était recommandé, remboursé, mais non obligatoire. Le taux vaccinal était moins important que celui pour le vaccin contre la méningite C, ce dernier étant obligatoire. Cette différence se ressentait au niveau de l’épidémiologie, avec des cas de méningite B en augmentation, contre la quasi-disparition des cas de méningite C. Matériel et Méthodes : Notre étude s’intéressait au ressenti de parents de nourrissons ainsi que de leur médecin généraliste au sujet de la vaccination contre la méningite B. Six binômes médecin/parent étaient interrogés, séparément, afin de connaître les freins mais aussi les leviers à cette vaccination, selon eux. Résultats : Les médecins contraient des freins comme l’absence de recul et les effets indésirables par une communication efficace, notamment sur la gravité de la maladie, en ne mettant pas en avant le caractère non obligatoire du vaccin, et en évoquant leur expérience personnelle. Pour les médecins, le nombre important de vaccins, le manque de campagnes de prévention, et la difficulté de mise en place de modifications de pratique restaient les freins principaux. Conclusion : La relation médecin-patient joue un rôle fondamental dans l’acceptation de la vaccination contre la méningite B. Les médecins aimeraient davantage d’information sur les nouveautés vaccinales afin d’adapter leurs pratiques. Aussi, l’influence de l’obligation vaccinale du Bexsero® depuis janvier 2025 restera à étudier.