Bon usage des inhibiteurs de la pompe à protons à l’officine : état des lieux et réévaluation de leur place dans la prise en charge thérapeutique
- Inhibiteurs de la pompe à protons
- indications
- effets indésirables
- déprescription
- bon usage
- Inhibiteurs de la pompe à protons
- Médicaments -- Dispensation
- Soins médicaux Coût
- Soins médicaux Qualité Contrôle
- Sécurité des patients
- Consultation pharmaceutique
- Pompes à protons
- Déprescriptions
- Directives de santé publique
- Relations entre professionnels de santé et patients
- Connaissances, attitudes et pratiques en santé
- Langue : Français
- Discipline : Pharmacie
- Identifiant : 2025ULILE054
- Type de thèse : Doctorat de pharmacie
- Date de soutenance : 26/05/2025
Résumé en langue originale
Depuis quelques années, la prévalence des prescriptions d’IPP dans la population française est élevée, creusant un écart significatif entre les pratiques de prescription et les recommandations de bon usage de la HAS. Ce phénomène de surprescription associé à un renouvellement sans réévaluation entraîne un usage prolongé des IPP, et donc un coût important pour l’Assurance Maladie et les dépenses de santé de manière plus globale.Les IPP ont des indications telles que le traitement du reflux gastro-oesophagien, la prévention d’ulcères gastro-duodénaux ou encore l’éradication d’Helicobacter Pylori pour des durées dépassant rarement les 8 semaines de traitement. L’usage hors AMM le plus fréquemment retrouvé est dans le cadre de la dyspepsie fonctionnelle. En plus des effets indésirables à court terme tels que les céphalées, la constipation ou encore la diarrhée, s’ajoutent d’autres effets indésirables en cas de prise à long terme tels qu’une augmentation des infections bactériennes intestinales, des malabsorptions de minéraux, pouvant également aller jusqu’à des atteintes rénales. C’est dans ce contexte qu’a été ménée une étude de terrain au comptoir de l’officine, permettant l’analyse de 33 ordonnances comportant des IPP au long cours. Pour près d’une vingtaine, une procédure de réévaluation thérapeutique de l’IPP a été mise en place avec le patient et le médecin généraliste. Cette étude a permis de mettre en lumière les freins et les leviers qui impactent ces démarches. D’un côté, de par un effet rebond fréquent, d’effets indésirables insidieux non toujours palpables, et par manque de temps de la part de professionnels de santé toujours plus sollicités, nombreuses sont les difficultés qui s’opposent à une réévaluation efficiente des IPP. Mais de par la mise en place progressive d’outils par les autorités de santé, les professionnels de santé sont de plus en plus armés afin de répondre à ces enjeux de santé publique.
- Directeur(s) de thèse : Henry, Héloïse
AUTEUR
- Devos, Baptiste