Association entre les co-prescriptions encadrant une 1ère cure d’immunothérapie, et l’efficacité de l’immunothérapie, étude à partir de la cohorte ImmuCCo
- Cancer
- immunothérapie
- co-médications
- antibiotiques
- Immunothérapie anticancéreuse
- Antibiothérapie
- Évaluation médicale
- Suivi de cohortes de malades
- Immunothérapie
- Antibiotiques antinéoplasiques
- Résultat thérapeutique
- Études de cohortes
- Langue : Français, Anglais
- Discipline : Médecine. Oncologie
- Identifiant : 2025ULILM111
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 29/04/2025
Résumé en langue originale
Contexte : Depuis plus de 10ans, l’immunothérapie a rejoint l’arsenal thérapeutique anti cancéreux. Les profils de réponse varient d’un individu à l’autre. L'une des hypothèses permettant d'expliquer l'hétérogénéité de l'efficacité des immunothérapies est celle de l'influence délétère entre les co-médications du patient et l'immunothérapie. Matériel et Méthodes : Etude observationnelle ambispective, en vie réelle, française, monocentrique (Centre Oscar Lambret (COL), Lille, France). Inclusion consécutive des patients de la cohorte prospective ImmuCCo (NCT05223608), c’est-à-dire les patients recevant une immunothérapie au COL du 08/03/2022 jusqu’au 01/05/2024. L'objectif principal est d'étudier l'association entre les co-médications par antibiotiques administrées avant la première cure d'immunothérapie et la survie globale. Résultats : Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en survie globale en fonction de l’exposition aux antibiotiques dans les 30 jours (HR 0.88 IC [0.51 ;1.55] p = 0.666) et dans les 60 jours d’amont du C1J1 (HR 1.13 IC [0.70 ;1.80] p = 0.617).Il n’existe pas non plus de différence significative en survie sans progression entre les patients exposés et ceux non exposés aux antibiotiques dans les 60 jours d’amont du C1J1. (HR 1.21 IC [0.84;1.73] p= 0.312). Concernant l’exposition aux IPP, il n’existe pas de différence significative en survie globale entre les patients exposés aux IPP et ceux non exposés dans les 60 jours d’amont du C1J1. (HR 1.26 IC [0.81;1.97] p = 0.304). Il existe cependant une différence significative en survie sans progression (HR 1.73 IC [1.19;2.52] p=0.004), confirmé en analyse univariée. Conclusions : Il n’existe pas de différence significative en survie globale chez les patients ayant reçu ou non des antibiotiques dans les 30 jours du C1J1. La prise d’IPP en amont d’une première cure d’immunothérapie est délétère en survie sans progression.
- Directeur(s) de thèse : Cren, Pierre-Yves
AUTEUR
- Vaillant, Perrine