• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2025ULILM099
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 25/04/2025

Résumé en langue originale

Dans le cadre de la stratégie de lutte nationale contre l’endométriose, nous souhaitions évaluer la qualité de vie des patientes atteintes d’endométriose et voir si cette qualité de vie varie en fonction des praticiens consultés. Ce travail avait aussi pour but la promotion de la place du médecin généraliste dans de la prise en charge de cette maladie chronique complexe. Nous avons réalisé une étude transversale, observationnelle et analytique en évaluant la qualité de vie des patientes recrutées, à l'aide du questionnaire EHP-5. Ce questionnaire a été effectué sur une période de16 mois à savoir de mars 2023 à juillet 2024. Les critères d’inclusion concernent les patientes déjà diagnostiquées, âgées d’au moins 19 ans et au plus 44 ans (moins de 45ans) n’ayant pas subi d’intervention chirurgicale. Nous avons ajouté aux questions de l’EHP-5 les questions : « quel âge avez-vous », « avez-vous bénéficié d’une prise en charge chirurgicale ? » (critères d’exclusion) et « quels professionnels de santé avez-vous consultés dans le cadre de votre suivi d’endométriose ? » Notre recrutement de patientes a été possible grâce aux associations EndoFrance et Endomind. Après exclusion des patientes non concernées, nous avons obtenu 143 réponses à notre questionnaire. Notre analyse a été réalisée sur l’ensemble des réponses obtenues puis en 5 sous-groupes d’âge de 19 ans à 44 ans inclus. Le groupe le plus représenté est le groupe des 25-29 ans. Nous avons mis en évidence des inquiétudes plus centrées sur la santé sexuelle dans le groupe des 19-24ans. Les autres groupes montraient une inquiétude majeure centrée sur les symptômes qui semblent régler la vie des patientes âgées de 25 à 44 ans inclus. Nous avons ensuite analysé les résultats du questionnaire EHP-5 afin de constater s’il existait ou non une variation de la qualité de vie en fonction des praticiens que les patientes avaient consultés. Dans cette étude, nous n’avons pas pu conclure à une différence significative de qualité de vie en fonction du praticien assurant le suivi chez les patientes évaluées. Notre étude met en exergue l’importance de l’utilisation répétée, au cours du parcours des patientes, des outils d’évaluation clinique de la qualité de vie par tous les praticiens impliqués. Enfin, notre étude illustre la pluralité des professionnels consultés déclarés par les patientes. En effet, sur 143 patientes, seulement 31 avaient consulté uniquement un seul praticien lors de leur parcours. Soulevant la nécessité d'un suivi multidisciplinaire coordonné et adapté.