• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M436
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 20/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Améliorer l’offre de soin de proximité par la coordination ville-hôpital est un des axes de la loi HPST. La place centrale du médecin généraliste en tant que coordinateur des soins est renforcée. Avec la réduction des durées de séjour, le comité ville-hôpital du CHRU de Lille a constaté des manques de transferts d’informations et de suivis conjoints des patients dans différents services, notamment celui de la maternité Jeanne de Flandre. Méthode : Cette étude inductive a permis d’identifier, chez gynécologues-obstétriciens et pédiatres du CHR-U de Lille, les représentations et les perspectives d’amélioration de la prise en charge du postpartum après la sortie de la maternité Jeanne de Flandre. Un focus group et un entretien individuel ont été réalisés. Une analyse en théorisation ancrée a été menée sur les verbatim avec le logiciel NVIVO. Résultats : Les gynécologues-obstétriciens et pédiatres étaient satisfaits de la prise en charge des patientes par le secteur ambulatoire. La maternité Jeanne de Flandre refusait les sorties PRADO et avait alors créé son propre système de retour précoce à domicile, les sorties RPDA. Ces sorties étaient gérées par les sages-femmes hospitalières avec leurs collègues libérales. Leur coordination était jugée satisfaisante par les praticiens qui percevaient les bénéfices d’une relation privilégiée. Le suivi médical à domicile apparaissait comme un gage de sécurité. Le développement d’un relai non médical lors du retour à domicile était souhaité. Concernant le médecin généraliste, les praticiens percevaient leur coordination comme satisfaisante. Le médecin traitant apparaissait comme le garant de la continuité des soins. Cependant les praticiens regrettaient un manque de communication et de relation avec eux qui pouvait entrainer des réticences. Ils souhaitaient mieux les connaitre, notamment lors des journées de formations médicales continues. Quant au courrier de sortie, moyen de communication le plus utilisé, son délai de réception trop important était regretté, un transfert d’information par voie dématérialisée était souhaité. Enfin, l’aspect économique des sorties ne leur apparaissait pas prioritaire et refusaient la généralisation des sorties précoces. Conclusion : L’amélioration de leur communication et de leur connaissance mutuelle avec le médecin généraliste lui permettrait de reprendre sa place centrale de coordinateur comme définie dans la loi HPST et d’améliorer la coordination ville-hôpital

Résumé traduit

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