Titre original :

Intérêt de la TEP-TDM au 18FDG dans l’évaluation diagnostique des patients présentant un phénotype de périartérite noueuse

Mots-clés en français :
  • Périartérite noueuse
  • TEP-TDM
  • 18FDG
  • vascularite

  • Périartérite noueuse
  • Tomographie par émission
  • Périartérite noueuse
  • Fludésoxyglucose (18F)
  • Polyartérite noueuse
  • Tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie
  • Fluorodésoxyglucose F18
  • Vascularite
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine nucléaire
  • Identifiant : 2025ULILM078
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/04/2025

Résumé en langue originale

Contexte : La TEP-TDM au 18FDG est un examen peu évalué dans la périartérite noueuse dont le diagnostic reste complexe. Ce travail consiste à étudier l’intérêt de la TEP-TDM au 18FDG dans le diagnostic de la périartérite noueuse, en décrivant les anomalies métaboliques dans cette pathologie et en analysant les éléments cliniques et paracliniques associés. Matériels et méthodes : Les patients suivis au CHU de Lille pour un phénotype de périartérite noueuse diagnostiqué à partir de 2010 et ayant bénéficié d’une TEP-TDM au 18FDG ont été inclus. Les examens ont fait l’objet d’une double relecture indépendante et en aveugle, via une grille d’interprétation définie en amont. Les éléments cliniques, biologiques, histopathologiques et étiologiques associés aux hypermétabolismes vasculaires, en « fourmilière », ostéomédullaires et musculaires ont été analysées. Résultats : 50 patients avec un phénotype de périartérite noueuse ont été inclus. Un hypermétabolisme « en fourmilière » est retrouvé chez 17 (34%) patients. Il est plus fréquent sur des appareils TEP-TDM récents (46 contre 7%, p < 0,05) avec acquisition corps entier (54 contre 12%) et est associé à une élévation plus importante de la CRP (227 contre 130 mg/L, p<0,05), une moindre proportion de biopsie positive (7 contre 85%) et de périartérite noueuse certaine (24 contre 76%, p < 0,05). L’hypermétabolisme vasculaire inflammatoire est retrouvé chez 18 (36%) patients, et prédomine sur les branches des artères fémorales (89%), le trépied jambier (67%) et des artères humérales (50%). Les hypermétabolismes ostéomédullaire (82%), ganglionnaire (42%) et splénique (36%) sont les plus fréquents. Les périartérites noueuses associées au syndrome VEXAS (n=2), présentent en particulier un hypermétabolisme ostéomédullaire diffus, pulmonaire, des cartilages du nez, et nodulaire cutanéomusculaire (n=1). Conclusion : La TEP au 18FDG corps entier présente un intérêt majeur dans le diagnostic de la PAN ; l’hypermétabolisme en fourmilière est un signe reproductible, et pourrait ainsi constituer un critère diagnostique, notamment chez les patients dont l’histologie est négative.

  • Directeur(s) de thèse : Baillet, Clio

AUTEUR

  • Martinage, Nicolas
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