Titre original :

Facteurs associés à la colonisation par mycobactéries non tuberculeuses dans la mucoviscidose

Mots-clés en français :
  • Mucoviscidose, mycobactéries non tuberculeuses, aspergillus fumigatus, dénutrition, antibio-dépendance

  • Mucoviscidose
  • Mycobactéries atypiques
  • Dénutrition
  • Aspergillose bronchopulmonaire allergique
  • Mucoviscidose
  • Mycobactéries non tuberculeuses
  • Malnutrition
  • Aspergillose bronchopulmonaire allergique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M432
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte Les patients atteints de mucoviscidose représentent un groupe à risque de colonisation et d’infection par mycobactéries non tuberculeuses (MNT). Le diagnostic et la prise en charge des colonisations à MNT sont des problèmes émergents, d'autant qu'il n'existe pas de consensus. Méthode Nous avons réalisé une étude rétrospective cas-témoins, multicentrique, dont l’objectif était d’identifier les facteurs associés à la colonisation par MNT. 50 cas et 187 témoins étaient inclus. Résultats Les MNT les plus fréquemment retrouvées chez les cas étaient Mycobacterium abscessus (56%) et mycobacterium avium complex (34%). Les patients colonisés (cas) étaient plus dénutris que les témoins (p=0,0004). L’aspergillose bronchopulmonaire allergique était associée à la colonisation par MNT (p=0,006), de même que l’administration de plus de quatre cures antibiotiques par voie intra veineuse dans l’année (p=0,001). Il n’y avait pas de différence en terme de colonisations bactériennes par Staphylococcus aureus ou Pseudomonas aeruginosa. Les traitements inhalés et la prise d’azithromycine au long cours n’étaient pas associés à la colonisation par MNT. Nous avons ensuite comparé les patients infectés à MNT selon les critères ATS et donc traités, et les patients colonisés ne répondant pas à ces critères. La présence d’Aspergillus fumigatus était associée à l’infection (p= 0,03). On observait un déclin du VEMS plus important chez les patients infectés que chez les patients colonisés (p<0,02). Conclusion Les patients colonisés à MNT étaient plus dénutris, ce qui souligne l'importance de la prise en charge nutritionnelle chez ces patients. Ils présentaient plus fréquemment une ABPA et étaient plus antibio-dépendants. La prise d’azithromycine au long cours n’était pas un facteur associé à l’émergence d’une MNT. Lors de l’infection à MNT, la dégradation du VEMS était plus importante que chez les patients colonisés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Prevotat, Anne

AUTEUR

  • Cordier, Justine
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