• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2024ULILM157
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/06/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Depuis plusieurs années, il semble s’opérer une accentuation des pratiques sportives et des modes de vie considérés comme sains. Ces comportements peuvent être source de souffrance et d’altération du fonctionnement quotidien. L’objectif de notre travail est de proposer une description clinique de la dysmorphie musculaire et une réflexion sur ce trouble. Méthode : Une revue narrative de la littérature scientifique a été effectuée à partir d’articles rédigés en français et en anglais à l’aide des bases de données électroniques Pubmed, Science Direct, Google Scholar et Cairn. Les illustrations cliniques anonymisées sont issues de ma mémoire ou d’entretiens semi-directifs à réponses libres. Résultats : Selon les études, la prévalence de la dysmorphie musculaire est de 5,9 à 44 %. Il semble exister des facteurs de risque génétiques et environnementaux. Ce trouble s’exprime à travers de nombreux champs cliniques parmi lesquels on trouve l’exercice physique, l’alimentation ou encore l’envahissement idéatoire et le déni du trouble. Les sujets sont plus susceptibles de présenter des comorbidités psychiatriques et addictologiques ou encore des complications somatiques dues aux comportements pathologiques. Il existe peu de recommandations claires quant à la prise en charge du trouble. Conclusion : La dysmorphie musculaire est un trouble fréquent, peu connu des médecins et victime de stigmatisation dans la population générale pour lequel il n’existe que trop peu d’offres de soins. Cette thèse est donc un travail préliminaire à de nouvelles études.