Titre original :

Facteur von Willebrand et insuffisance mitrale

Mots-clés en français :
  • Insuffisance mitrale
  • facteur von Willebrand
  • traitement transcathéter

  • Insuffisance mitrale
  • Facteur de von Willebrand
  • TAVI (médecine)
  • Hémostase
  • Insuffisance mitrale
  • Facteur de von Willebrand
  • Remplacement valvulaire aortique par cathéter
  • Hémostase
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2024ULILM135
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/06/2024

Résumé en langue originale

Introduction : L’insuffisance mitrale (IM) est une pathologie fréquente dont la prévalence augmente avec l’âge. La prise en charge est chirurgicale en première intention, mais chez une population vieillissante et à haut risque opératoire, les procédures transcathéter connaissent un essor considérable. Le facteur de Willebrand (VWF) est une protéine impliquée dans l’hémostase, sensible aux conditions de flux. Certaines pathologies cardiaques dont l’IM entrainent des anomalies fonctionnelles du VWF par perte des multimères de haut poids moléculaire (MHPM). Notre objectif principal était d’explorer la cinétique de correction des anomalies du VWF durant les procédures transcathéter de correction de l’IM. Matériel et méthodes : Etude prospective, bicentrique incluant 110 patients admis pour procédure de correction transcathéter de l’IM, ayant un prélèvement sanguin pour analyse multimérique du VWF. Résultats : 110 patients inclus dont 28 avec IM fonctionnelle et 82 avec IM organique. 104 patients avaient une analyse du ratio MHPM du VWF en pré et post-opératoire. En pré-opératoire, 75% des patients présentaient une altération du ratio MHPM. Il existait une différence d’altération des MHPM en fonction du mécanisme de l’IM, avec un ratio plus élevé en cas d’IM fonctionnelle que d’IM organique (0.81 +/- 0.24 vs 0.58 +/- 0.23, p<0.0001). Le traitement de l’IM était associé à une augmentation du ratio MHPM, de manière significative dans le groupe IM organique (0.73 +/- 0.26, p<0.0001), contrairement au groupe IM fonctionnelle (0.90 +/- 0.28, p=0.21). Le ratio de MHPM suivait une cinétique rapide avec une amélioration dès 5 minutes après correction de l’IM. Le ratio MHPM était inversement corrélé au grade de l’IM résiduelle (pANOVA<0.0001). Un ratio MHPM<0.64 permettait d’identifier la présence d’une IM résiduelle grade>2 (AUC=0.84). Le ratio MHPM au seuil<0.64 n’apparaissait pas comme facteur pronostic indépendant. Conclusion : La majorité des patients présentant une IM nécessitant un traitement transcathéter présentent des anomalies fonctionnelles du VWF, plus marquées chez les patients avec IM organique que fonctionnelle. Le traitement de l’IM permet la régression de ces anomalies dès 5 minutes post-opératoire. Cette augmentation est significativement associée à la sévérité de l’IM résiduelle. Le VWF pourrait donc potentiellement jouer le rôle de biomarqueur de la qualité des procédures transcathéters.

  • Directeur(s) de thèse : Vincent, Flavien

AUTEUR

  • Bakhtari, Shirin
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