Titre original :

Etude des freins à la vaccination contre la grippe saisonnière chez le personnel des pôles urgences et réanimation au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille en 2014

Mots-clés en français :
  • Vaccination antigrippale, freins à la vaccination, personnel hospitalier, grippe saisonnière, personnel soignant et non soignant

  • Grippe
  • Vaccin antigrippal
  • Hôpitaux -- Personnel
  • Grippe humaine
  • Vaccins antigrippaux
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Personnel hospitalier
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M426
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La vaccination contre la grippe est recommandée en France chez tous les professionnels de santé chaque année. Des études récentes ont montré que la prévalence de la vaccination antigrippale chez les professionnels de santé dans les hôpitaux est faible (de 25 à 29 % selon les études). L’objectif principal de cette étude est d’identifier les freins à la vaccination antigrippale chez le personnel des pôles Urgences et Réanimation du Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Lille en 2014. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, réalisée par auto-questionnaire anonyme, auprès du personnel des pôles Urgences et Réanimation du CHRU de Lille. Le questionnaire a été établi à partir d’un questionnaire déjà utilisé en Picardie par le Centre de Coordination et de Lutte contre les Infections Nosocomiales en 2013. Il a été diffusé entre février et mars 2014. Résultats : Un total de 344 questionnaires a été recueilli sur les deux pôles hospitaliers, soit un taux de réponse global de 32,5 %. 18 % des répondants ont déclaré s’être fait vacciner en 2013-2014, les médecins étant plus fréquemment vaccinés (55,2 %) que les autres professionnels (16 % des infirmiers diplômés d’Etat, 11,4 % des aides-soignants, 10,4 % du personnel administratif). La vaccination était significativement associée au niveau de connaissance sur la grippe. Les principales raisons invoquées de la non vaccination étaient : le manque de temps (33 %), le découragement lié à des effets secondaires après une vaccination (31 %), d’avoir été malade malgré la vaccination (23%). Les principales motivations à la vaccination antigrippale étaient : pour ne pas transmettre la grippe à leurs proches (69 %), pour ne pas la transmettre aux patients (59%), pour ne pas être contaminés eux-mêmes (58 %). Les mesures incitatives les plus fréquemment citées pour augmenter la prévalence de la vaccination étaient : une meilleure information sur l’efficacité du vaccin (30 %), une meilleure information sur la tolérance du vaccin (18 %) ; mais 30 % ont déclaré qu’aucune mesure ne pourrait les inciter à se faire vacciner. Conclusion : Le manque de connaissances sur la grippe et sur le vaccin antigrippal semble être un frein à la vaccination antigrippale. Il serait intéressant de mettre en place des mesures visant à mieux informer le personnel hospitalier sur l’efficacité et la tolérance du vaccin, en ciblant certaines catégories professionnelles, moins bien vaccinées contre la grippe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Trichard-Salembier, Alexandra

AUTEUR

  • Nuvoli, Alexandra
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