État des lieux des connaissances de l’entretien post natal précoce et évaluation de sa faisabilité auprès des médecins généralistes installés des Hauts-de-France
- Entretien post natal précoce
- dépression du post-partum
- Dépression du post-partum
- Entretien postnatal précoce
- Médecins généralistes
- Dépression du postpartum
- Prise en charge postnatale
- Médecins généralistes
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2025ULILM053
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 11/03/2025
Résumé en langue originale
Contexte : La dépression du post partum est une maladie fréquente et souvent sous diagnostiquée. Ces répercussions potentiellement graves sur la santé de la mère et du nouveauné ont conduit les autorités sanitaires à agir. Depuis le 1er juillet 2022, l’Entretien post natal précoce est devenu obligatoire. Il doit être proposé à toutes les femmes en post partum par un médecin ou une sage-femme, dans le but d’améliorer le dépistage des signes de dépression du post-partum et de réaliser une approche globale de prévention durant cette période critique. Dans ce contexte, nous avons choisi d’interroger les médecins généralistes des Hauts de France concernant leurs connaissances sur l’EPNP et les limites à sa réalisation. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale à travers l’envoi d’un questionnaire à compléter en ligne adressés au médecins généralistes installés en Hauts de France et suivant des patientes en post-partum. Résultats : 58 médecins ont répondu au questionnaire. 47% des médecins généralistes interrogés ne connaissent pas l’EPNP, et seulement 36% d’entre eux le proposent à leurs patientes. Selon les répondants, les sujets à aborder en priorité au cours de cet entretien sont le vécu de la naissance et du post partum, et le dépistage de la dépression du post-partum. D’ailleurs, 83% des répondants estiment que l’EPNP est un bon outil pour le dépistage de la DPP. Les limites à la réalisation de cet entretien identifiées son principalement le manque de temps pour les actes de prévention, et l’impression de réaliser cet entretien de façon informelle. 57% des répondants pensent que le médecin généraliste est le mieux placé pour réaliser cet entretien. Enfin, après réalisation du questionnaire, 76% des répondants, réalisent ou pensent réaliser des EPNP à l’avenir. Conclusion : L’EPNP est peu connu par les médecins généralistes et le manque de temps pour les actes de prévention en médecine générale est un frein au déploiement de cet entretien dans les pratiques courantes. Cependant, lorsqu’ils sont bien informés, les médecins généralistes semblent enclins à proposer cet entretien à leurs patientes. Des campagnes d’information par les autorités sanitaires pour les médecins et les patientes pourraient faciliter la généralisation de cet entretien relativement méconnu.
- Directeur(s) de thèse : Quersin, François
AUTEUR
- Vandaele Camara (Vandaele), Joy