Titre original :

Prévention de l'obésité et promotion de l'activité physique chez les enfants de 3 ans à 17 ans en consultation de médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais : état des lieux des pratiques à Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai et Maubeuge

Mots-clés en français :
  • Activité physique, obésité infantile, focus group

  • Obésité
  • Obésité
  • Exercices physiques
  • Promotion de la santé
  • Médecine -- Pratique
  • Obésité
  • Activité motrice
  • Activité motrice
  • Activité motrice
  • Promotion de la santé
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M415
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L’obésité est une des causes de l’augmentation significative de la morbidité et de la mortalité. Il existe une forte probabilité qu’un enfant obèse le reste à l’âge adulte. L’activité physique est indiquée à tous les stades de la prise en charge de l’obésité chez l’enfant. L’étude dresse un état des lieux des pratiques des médecins généralistes du Nord-Pas de Calais en matière de promotion de l’activité physique chez les enfants dans l’objectif de prévenir l’obésité et propose des solutions afin d’améliorer les pratiques. Méthode : 4 focus groups de médecins généralistes exerçant dans le Nord-Pas de Calais ont été organisés de janvier 2012 à avril 2014. Les entretiens, sous forme de 7 questions ouvertes, ont été intégralement enregistrés, puis analysés. Résultats : L’activité physique est unanimement perçue comme primordiale, mais n’est pas systématiquement abordée en consultation, notamment pour les enfants normo pondéraux. La pesée et la mesure sont systématiques jusqu’à l’âge de 2 ans. Avant 4 ans, les médecins estiment que les enfants se dépensent naturellement et ne recommandent une pratique sportive qu’après 6 ans. Les médecins font le constat que les enfants d’un haut niveau social ont tendance à être normo pondéraux, alors que les enfants d’un bas niveau social sont plus souvent obèses. Selon eux, les filles semblent moins attirées par le sport que les garçons. Ils jugent utile l’aide du diététicien, mais regrettent que ses consultations ne soient pas remboursées par la sécurité sociale. Ils ont recours au pédiatre chez les plus jeunes patients. Pour les médecins, la disponibilité des structures sportives permet d’améliorer la prévalence de l’activité physique chez l’enfant en lui offrant un choix de sport très élargi. Ils apprécient le temps que permet de gagner l’outil informatique, notamment dans le calcul de l’indice de masse corporelle. Enfin, associer les parents à la prévention semble clé. Les autres solutions évoquées par les médecins sont de favoriser le travail multidisciplinaire ; revaloriser les honoraires de la consultation ou créer un forfait annuel spécifique ; que l’assurance maladie prenne en charge les honoraires des diététiciens libéraux ; former les praticiens ; intégrer davantage l’école (i.e. l’école maternelle) dans la prévention; améliorer les campagnes publicitaires à la télévision et le développement des e-ressources.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bardoux, Alain

AUTEUR

  • Dugrosprez, Gaétan
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