Titre original :

Prévalence et connaissance des facteurs de risque cardiovasculaires chez les femmes consultant en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Soins primaires
  • femme
  • prévalence
  • prévention
  • facteur de risque cardiovasculaire

  • Maladies cardiovasculaires
  • Femmes -- Santé et hygiène
  • Facteurs de risque
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Maladies cardiovasculaires
  • Santé des femmes
  • Facteurs de risque de maladie cardiaque
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM048
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/03/2025

Résumé en langue originale

Introduction : Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Pourtant, elles sont encore largement perçues comme des maladies masculines, en particulier avant la ménopause. Les femmes sont exposées à des risques cardiovasculaires tout au long de leur vie hormonale. Les changements de mode de vie ont réduit les effets protecteurs traditionnellement attribués à l’action oestrogénique. Les outils de dépistage actuels ne prennent pas en compte les facteurs de risques spécifiques aux femmes et celles-ci semblent insuffisamment sensibilisées à ces enjeux. Objectif : Évaluer la prévalence et la connaissance des facteurs de risque cardiovasculaires des femmes consultant en médecine générale dans le département du Nord de la France. Matériels et méthodes : Étude quantitative descriptive incluant des femmes majeures consultant en médecine générale entre octobre 2023 et juin 2024. Un questionnaire évaluait la prévalence de 17 facteurs de risque cardiovasculaires puis leur connaissance, pour chaque tranche d’âge. Résultats : 308 femmes ont été inclues dans l’étude. 92% des femmes de l’échantillon présentent au moins 2 facteurs de risque cardiovasculaire. Les risques comportementaux comme le stress (69%), la sédentarité (56%), et le surpoids (36%) étaient les plus fréquents. La connaissance des facteurs de risque spécifiques aux femmes était notablement faible : 21% pour la grossesse, 29% pour la ménopause. Les autres facteurs de risque étaient davantage connus par les femmes interrogées. Conclusion : La forte prévalence des facteurs de risque modifiables même chez les jeunes femmes souligne la nécessité d’un dépistage et d’une prévention précoce où le médecin généraliste joue un rôle clé. Si les femmes semblent sensibilisées aux risques cardiovasculaires généraux, les risques spécifiques à leur condition restent largement sous-estimés.

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Sabine

AUTEUR

  • Maghbouleh, Roxanne
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