Titre original :

État des lieux du dépistage de l’insomnie par les médecins généralistes des Hauts-de-France en 2023 au sein de leur patientèle : étude quantitative

Mots-clés en français :
  • Insomnie
  • dépistage
  • médecine générale
  • continuité des soins

  • Insomnie
  • Médecins généralistes
  • Pratique médicale
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Médecins généralistes
  • Types de pratiques des médecins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM041
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/03/2024

Résumé en langue originale

L’insomnie est un problème de santé publique : forte prévalence, sous diagnostiquée, tardivement avec auto-entretient, complications, mésusage médicamenteux, accidents dans une société qui ne favorise pas le sommeil. Aux stades chroniques, sévères la pharmacopée est insatisfaisante, la fragilité des patients rend les alternatives malaisées. Or un insomniaque sur deux n’en parle pas au médecin L’HAS requiert son dépistage, positif : précocité du diagnostic facilitant les soins, négatif : prévention. Objectif I : Est-il pratiqué ? Objectifs II : Quelles situations à risques permettent de le cibler ? Quel suivi ? Méthode : étude épidémiologique descriptive quantitative transversale de pratique des médecins généralistes des Hauts de France en 2023. Questionnaire en ligne. Analyses univariées et bivariées pour l’objectif principal, analyse descriptive pour les objectifs secondaires. Résultats : 27.27% dépistent, significativement plus de femmes (p=0.013). Pas de lien entre dépistage et accès au spécialiste (p=0.073), temps de consultation (p=0.124), formation (p=0.338), statut de MSU (p=0.811). Près de 50% dépistent devant ces facteurs de risques : dépression, spectre anxieux, syndrome d’apnée du sommeil/toux/dyspnée, horaires de travail décalés/postés, événements/changements de rythme de vie, sevrage en substances sédatives/antalgiques/addictives, stress lié au métier, nycturie. Les facteurs de risques métaboliques et cardiovasculaires, le temps passé sur les écrans, le chômage sont peu utilisés malgré leur forte association avec l’insomnie. 56.6% proposeraient une consultation dédiée, 85.9% pensent pensent que dépister inviterait les patients à consulter spécifiquement, plus précocement ? Conclusion : L’étude se généralise aux médecins généralistes de 36-54 ans du Nord-Pas-de-Calais. 27.27% dépistent l’insomnie. Certains facteurs de risque sont bien connus, sensibiliser sur ceux liés au métier, aux événements de vie, au sevrage, à l’âge, au cardiovasculaires et métaboliques reste nécessaire. 56.6% s’intéresse à une consultation de suivi dédiée qui renforce l’idée que son sommeil n’est pas secondaire. La stricte définition de l’insomnie invite à la qualification d’état pré-morbide renforçant l’intérêt du dépistage qui, même négatif, permettra prévention et sensibilisation. La prise en soin précoce du trouble pourrait-elle faciliter l’application des TCC et limiter la prise médicamenteuse dans le temps ?

  • Directeur(s) de thèse : Kornobis, Jean-Paul

AUTEUR

  • Davault-Dhennin, Fanny
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