Titre original :

Conjonctivites d’allure allergique au cours de tests de provocation oraux alimentaires

Mots-clés en français :
  • Conjonctivite allergique, allergie alimentaire, test de provocation oral alimentaire

  • Conjonctivite
  • Allergie alimentaire
  • Allergènes
  • Conjonctivite allergique
  • Hypersensibilité alimentaire
  • Allergènes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2014LIL2M414
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La conjonctivite allergique est un motif fréquent de consultation en ophtalmologie car elle touche 15 à 20% de la population générale. Les principales étiologies évoquées sont les pneumallergènes. Rares sont les études décrivant le lien entre les allergènes alimentaires et la survenue d’une conjonctivite. C’est la l’objectif principal de cette étude. L’objectif secondaire est la recherche de facteurs associés. Méthode : Étude prospective monocentrique descriptive de la conjonctivite aiguë réactionnelle lors de tests de provocation oraux (TPO) à un allergène alimentaire chez un patient allergique à celui-ci, sur une période de 6 mois en 2013. L’histoire clinique, le bilan allergologique et les réactions cliniques lors des TPO étaient recueillis, tandis que la conjonctivite était mesurée selon le score d’Abelson Chambers et Smith. Résultats : Quatre vingt deux patients réalisant 89 TPO ont été inclus dans l’étude. La conjonctivite d’allure allergique avec un score significatif ≥5 est survenue chez 23,17% de nos patients. L’arachide, l’oeuf, la noix de cajou, la noisette, la noix et la pistache étaient responsables de 89,47% de ces conjonctivites. Les seuls éléments prédictifs retrouvés étaient la sensibilité cutanée avec un ratio du diamètre de la papule en regard de l’allergène sur celui du témoin histamine plus élevé (2.49 vs 1.71; p-value= 0.01) et un taux d’IgE spécifiques plus bas (7,10 kUa/l vs 17,55 kUa/l ; p-value= 0,015) pour le groupe avec conjonctivite par rapport au groupe sans conjonctivite. L’existence d’une sensibilité associée aux pneumallergènes n’était pas liée à la survenue d’une conjonctivite. Conclusion : La conjonctivite liée aux allergènes alimentaires est peu fréquente. La preuve n’est apportée que par le caractère récurrent de ces conjonctivites lors de la consommation d’un même aliment. Cette conjonctivite s’explique par une sensibilité cutanéo-muqueuse générale et la présence d’homologies histologiques (lymphoïde du MALT essentiellement) unissant la conjonctive et le tractus digestif.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Omidi, Alexandre
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