Efficacité des biothérapies dans les uvéites des arthrites juvéniles idiopathiques : étude rétrospective de vraie vie menée au CHU de Lille
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- Arthrite chronique juvénile
- Biothérapie
- Corticothérapie
- Données de vie réelle
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- Arthrite juvénile
- Biothérapie
- Hormones corticosurrénaliennes
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Ophtalmologie
- Identifiant : 2024ULILM441
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 25/10/2024
Résumé en langue originale
Contexte : L'uvéite associée à l’AJI est responsable d’une forte morbidité si elle n’est pas repérée et traitée rapidement et efficacement. Souvent silencieuse, elle peut ne pas être détectée, ce qui accroît le risque de complications insidieuses. Un diagnostic précoce, associé à une mise en place rapide des biothérapies chez l'enfant, est essentiel pour minimiser les effets secondaires liés à la pathologie en elle-même ou à la corticothérapie. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de vraie vie menée chez 30 patients suivis au CHU de Lille pour une uvéite associée à une arthrite juvénile idiopathique et bénéficiant d’un traitement par biothérapie. Le critère de jugement principal était l’obtention de la quiescence inflammatoire à 3 mois de l’introduction de la biothérapie. Les critères de jugement secondaires comportaient l’évolution de la quiescence inflammatoire sur une durée de suivi de 36 mois, l’évolution de la dose moyenne de corticothérapie topique et orale et l’analyse de la survenue de complications oculaires au cours du suivi. Résultats : Les données de 30 patients pour un total de 48 yeux ont été analysées. Le taux de quiescence inflammatoire initial était de 35,4 %. Une augmentation significative (p < 0.0001) de ce taux était constatée dès le 3ème mois de traitement (83,3 %) et la tendance persistait tout au long du suivi. Une diminution significative de la dose moyenne de corticothérapie topique et orale était également observée dès le 3ème mois de traitement. Aucune nouvelle complication oculaire n’est survenue après le début de la biothérapie. Conclusion : Dans notre étude, les biothérapies ont montré leur efficacité pour atteindre la rémission de l’uvéite en permettant l’obtention d’une quiescence inflammatoire, d’une épargne cortisonique et l’absence de survenue de nouvelles complications.
- Directeur(s) de thèse : Bouleau, Julien
AUTEUR
- Ebrard-Verdonck (Ebrard), Solène