Titre original :

Étude observationnelle d’une cohorte de patients ayant bénéficié d’un dosage des anticorps anti-MOG au sein du CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Maladie associée aux anticorps anti-MOG
  • MOGAD
  • MOG

  • Maladies autoimmunes
  • Anticorps
  • Suivi de cohortes de malades
  • Système nerveux central -- Maladies
  • Démyélinisation
  • Maladies auto-immunes du système nerveux
  • Anticorps
  • Glycoprotéine MOG
  • Études de cohortes
  • Maladies démyélinisantes
Mots-clés en anglais :
  • Myelin oligodendrocyte glycoprotein

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2024ULILM412
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Au fil des années, le spectre des maladies associées aux anticorps anti-MOG s'est progressivement défini et enrichi sur les plans clinique, radiologique et biologique. Des critères diagnostiques existent uniquement depuis 2023 même si les tableaux clinico-radiologiques peuvent rester encore incomplets. Nous avons voulu étudier les tableaux cliniques qui ont conduit à la prescription du dosage des anticorps anti-MOG, dans un centre éduqué à la pathologie inflammatoire rare du cerveau et de la moelle aussi bien sur le plan clinique que biologique. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique sur une cohorte de patients suivis au CHU de Lille chez qui il a été réalisé un dosage d’anticorps anti-MOG dans le sang et/ou le LCR entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2023. Résultats : Cette étude a inclus 535 patients ayant bénéficié d’un dosage des anticorps anti-MOG sériques sur une période de près de 10 ans. La majorité des patients présentait des signes cliniques évocateurs de pathologies démyélinisantes (94,4 %), parmi lesquels plus de 70 % présentaient une névrite optique rétro-bulbaire et/ou une myélite. Les anticorps anti-MOG ont été positifs chez 7,1 % des patients. Le diagnostic le plus fréquemment retenu était un syndrome cliniquement isolé (28,9 %) puis une SEP (22,4 %). Le diagnostic de MOGAD a été retenu chez 30 patients. Chez les patients ayant un dosage sérique positif en LCBA, 96 % ont été retenus comme répondant aux critères de MOGAD contre 61 % pour le FCBA. Conclusion : Cette étude a permis de décrire la population de patients ayant bénéficié du dosage de l’anticorps anti-MOG au sein du CHU de Lille. Elle a mis en lumière l’importance de la sélection des patients avant le dosage de l’anticorps anti-MOG et de l’intérêt de l’expertise et de la formation sur la MOGAD.

  • Directeur(s) de thèse : Lemarchant, Bruno

AUTEUR

  • Desruelles, Pierre-Henri
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