• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Pédiatrie
• Identifiant : 2014LIL2M409
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les progrès accomplis en néonatalogie ont permis la prise en charge et la survie de plus en plus d’extrêmes prématurés de moins de 27 semaines d’aménorrhée (SA) qui représentent entre 0.2 et 0.3 % de l’ensemble des naissances vivantes. Cette population à haut risque de morbi-mortalité soulève de nombreux problèmes éthiques. Objectif : Notre objectif principal était d’étudier si l’avis antenatal des parents d’extrêmes prématurés était un critère décisionnel d’une prise en charge curative à la naissance dans l’objectif d’une stabilisation du nouveau-né ou au contraire d’une prise en charge palliative. Matériel et Méthode : Les données provenaient de la cohorte EPIPAGE 2 et de l’étude ancillaire multicentrique « Ethique et soins palliatifs» réalisée dans 17 centres de néonatalogie en France en 2011. Nous nous sommes intéressés aux enfants nés vivants à un terme inférieur ou égal à 26 SA. Pour l’analyse statistique, nous avons utilisé des modèles linéaires mixtes puis réalisé un ajustement multiple. Puis, nous avons décrit la nature de l’information donnée aux parents. Résultats : 299 enfants étaient inclus dans notre étude. Une discussion antenatale du dossier de l’enfant concernant une prise en charge curative ou palliative à la naissance avait eu lieu pour 125 enfants soit 42 %. L’avis des parents en antenatal était disponible pour 113 enfants (38%). Pour 65 % des enfants, une prise en charge curative à la naissance était souhaitée par les parents. L’avis des parents en antenatal était une prise en charge curative à la naissance pour 84 % des enfants du groupe « Prise en charge CURATIVE » versus 17 % pour le groupe « Prise en charge PALLIATIVE» (p<0,001). Après ajustement multiple sur les facteurs de confusion mis en évidence l’ « avis des parents d’une prise en charge curative » restait très lié à une prise en charge curative effective en salle de naissance avec un odds ratio à 91,3 [9,3 ; 893,1]. Le degré d’urgence de l’accouchement n’intervenait ni dans le fait d’avoir recueilli ou non l’avis des parents ni dans le modèle d’ajustement de notre objectif principal. Conclusion : L’avis des parents demandé en antenatal est un des critères déterminants d’une prise en charge curative des extrêmes prématurés à la naissance. D’autres études sont nécessaires afin d’améliorer la compréhension du besoin des familles en termes d’information pour pouvoir les impliquer au mieux dans les décisions de prise en charge de leur enfant à naître

Résumé traduit

...