Évaluation en IRM du tendon distal du muscle semi-membraneux chez des patients ayant une fissure méniscale médiale dégénérative
- Semi-membraneux
- fissure méniscale médiale
- IRM
- Ménisque médial
- Tendons
- Ménisques de l'articulation du genou
- Tendons des muscles ischio-jambiers
- Imagerie par résonance magnétique
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
- Identifiant : 2024ULILM247
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 26/09/2024
Résumé en langue originale
Contexte : Le tendon distal du muscle semi-membraneux (SMT) est une structure souvent sous-estimée de l’angle postéro-médial du genou. Il joue un rôle essentiel dans la protection de la corne postérieure du ménisque médial. De leur relation anatomique et fonctionnelle étroite, nous émettons l’hypothèse que les altérations du ménisque médial et du SMT sont associées. Objectif : Évaluer l’association entre SMT et fissures méniscales médiales dégénératives. Matériel et méthodes : Notre étude observationnelle rétrospective monocentrique a inclus l’ensemble des adultes ayant bénéficié de deux IRM du même genou à au moins trois ans d’intervalle dans notre centre, entre 2014 et 2023. Les patients ayant une lésion ligamentaire post-traumatique sévère, inflammatoire ou tumorale ont été exclus. En plus de l’exploration du ménisque médial, le SMT a été examiné en IRM à l’aide d’un score semi-quantitatif prenant en compte l’épaisseur, la forme et le signal en pondération DP dans les plans axial et sagittal. Résultats : Les 62 patients inclus avaient un âge moyen de 50,8 ans, avec un délai moyen de 5,3 ans entre les deux IRM. Parmi eux, 31 ne présentaient aucune fissure méniscale médiale, tandis qu’une fissure était apparue chez 8 patients et préexistait pour 23 d’entre eux. Le score SMT était significativement plus élevé chez les patients ayant une fissure préexistante par rapport à ceux dont la fissure était apparue ou absente. L’absence de fissure méniscale médiale à l’examen initial était un facteur protecteur indépendant contre la survenue d’une tendinopathie du SMT, indépendamment de l’âge, de la présence d’ostéophytes ou du délai entre les examens. Conclusion : Notre étude met en évidence une association entre le SMT et les fissures méniscales médiales. L’absence de fissure méniscale médiale dégénérative constituerait un facteur protecteur indépendant contre l’apparition d’une tendinopathie du SMT à 3 ans.
- Directeur(s) de thèse : Badr, Sammy
AUTEUR
- Damery, Charles