Titre original :

Construction d’une nouvelle classification des conditionnements d’allogreffe selon la mucite : une analyse rétrospective monocentrique

Mots-clés en français :
  • Conditionnements
  • allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
  • mucite
  • classification
  • toxicité

  • Allogreffes
  • Mucite
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Conditionnement pour greffe
  • Stomatite
  • Classification
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2024ULILM189
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/07/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les systèmes existants de classification des conditionnements d’allogreffe sont imparfaits car ils prennent en considération des seuils définis de façon arbitraire et empirique. L’objectif de notre étude était de voir si l’intensité de la mucite pouvait permettre de créer une classification clinique de ces conditionnements. Méthodes : Nous avons collecté de manière rétrospective les données de 214 patients traités par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques dans notre centre de 2015 à 2022 pour une leucémie aiguë en 1ère rémission complète. Nous avons ensuite rassemblé les conditionnements selon la médiane des grades maximums de mucite, permettant de constituer 4 groupes différents. A l’aide des autres données collectées, nous avons cherché à comparer entre les groupes les données de survie, de rechute et de toxicités imputables à la greffe à court et long-terme. Enfin nous avons confronté nos résultats avec ceux obtenus en appliquant les autres méthodes existantes de classification à notre cohorte de patients. Résultats : L’étude des différents paramètres a montré une certaine homogénéité à l’intérieur de chaque groupe. En comparant les groupes entre eux, nous n’avons pas retrouvé de relation entre la NRM, l’incidence de la rechute et l’intensité de la mucite. Néanmoins nous avons montré que le taux de dysfonction et perte du greffon évoluait de manière croissante et inversement proportionnelle avec le grade de la mucite (8.82% pour les groupes avec intensité faible contre 1.45% pour les groupes avec mucites sévères, p= 0.0168). Seule l’évolution de la survie sans rechute était statistiquement différente entre les groupes (p=0.0274), et était la plus élevée dans le groupe intermédiaire-2. Conclusion : Ces résultats suggèrent que l’intensité de la mucite peut être utilisée pour classer les conditionnements et qu’elle est associée à la prise de greffe.

  • Directeur(s) de thèse : Chauvet, Paul

AUTEUR

  • Foltzer, Paul
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