État des lieux et implications de la pratique de la rachianalgésie de fin de travail pour l’accouchement par voie basse à la maternité Jeanne de Flandre du CHU de Lille
- Rachianesthésie
- rachianalgésie
- hypotension artérielle
- accouchement
- travail
- obstétrique
- ARCF
- Accouchement
- Analgésie obstétricale
- Rachianesthésie
- Hypotension artérielle
- Accouchement (procédure)
- Analgésie obstétricale
- Rachianesthésie
- Hypotension artérielle
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
- Identifiant : 2025ULILM044
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 03/03/2025
Résumé en langue originale
Introduction : L’analgésie du travail obstétrical est un enjeu fondamental dans la prise en charge des parturientes. Alors que le gold standard de nos jours est l’analgésie péridurale, certains centres, dont la maternité Jeanne de Flandre, pratiquent la rachianalgésie consistant en une injection intrathécale d’anesthésique local associé à un morphinique principalement pour son délai d’action est plus court que celui de la péridurale, paraissant alors de bonne indication pour un accouchement jugé imminent. Cependant, les implications maternelles (hypotension, réalisation d’une seconde anesthésie) et foetales (ARCF) sont connues d’un point de vue théorique mais peu étudiées dans la littérature Matériel et Méthodes : Étude observationnelle rétrospective monocentrique à la maternité Jeanne de Flandre au CHU de Lille, de janvier 2020 à décembre 2021. Les patientes incluses étaient celles ayant accouché par voie basse, après réalisation d’une rachianalgésie ou d’une péri-rachianalgésie. Les méthodes statistiques utilisées sont des analyses univariées et bivariées. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer l’incidence de la réalisation d’une anesthésie secondaire après rachianalgésie et l’incidence des accouchement après le délai d’action de rachianalgésie de 90 minutes dans la sous-population A, l’incidence de l’hypotension artérielle définie par une PAS<80% de la base dans les 30 minutes post-rachianalgésie au sein de la population totale A, et l’incidence des ARCF post-rachianalgésie dans la sous-population C. Résultats : 8,3% des patientes bénéficiaient d’une anesthésie 2nd et 13,6% des patientes accouchaient plus de 90 minutes après rachianalgésie. L’incidence d’hypotension artérielle est de 25,1%, les PAS pré-rachianalgésie étaient significativement plus élevées chez ces patientes. Enfin, 23,4% des patientes présentaient des ARCF post-rachianalgésie, dont 20,5% n’en avaient jamais présenté auparavant au cours du travail. Seuls 7,8% des ARCF étaient concomitants d’hypotension. Conclusion : La réalisation d’une rachianalgésie peut résulter en la nécessité d’effectuer une seconde anesthésie et provoquer une hypotension artérielle, 2 événements d’incidences non négligeables dans notre centre. Des anomalies du rythme cardiaque foetal peuvent également survenir et sont peu fréquemment concomitants d’une hypotension artérielle. Il est donc nécessaire de prendre en compte ces éléments et poser soigneusement les indications de rachianalgésie.
- Directeur(s) de thèse : Gonzalez-Estevez, Max
AUTEUR
- Altama, Toka Marie