Evaluation des connaissances des patients à propos du risque d'aggravation des infections bactériennes lors de l'automédication par anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens
- automédication
- infection compliquée
- effet indésirable
- médecine générale
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Automédication
- Médicaments -- Effets secondaires
- Maladies bactériennes
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Automédication
- Effets secondaires indésirables des médicaments
- Infections bactériennes
- Connaissance des patients sur la médication
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2025ULILM040
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 27/02/2025
Résumé en langue originale
Contexte : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments les plus utilisés en automédication dans le traitement de la douleur et de la fièvre. Néanmoins, leur utilisation dans un contexte à risque peut être pourvoyeuse d’effets secondaires infectieux graves. Notre objectif était d’évaluer la connaissance de ce risque d’infection grave chez les utilisateurs d’AINS. Matériel et Méthodes : Etude observationnelle transversale multicentrique réalisée dans plusieurs cabinets de Médecine Générale du Pas de Calais. Un auto-questionnaire permettait d’évaluer les connaissances et les pratiques dangereuses des patients au sujet du risque infectieux grave des AINS par le biais de 15 questions. L’impact d’une information préventive était mesuré sur la survenue d’infections graves et les pratiques à risque infectieux grave des patients. Résultats : Entre le 19/09/20022 et le 30/11/2022, 335 patients ont été inclus. 74% n’avaient reçu aucune information préalable quant au risque infectieux grave des AINS. 1% ont présenté une aggravation d’infection suite à leur automédication par AINS. 26% utilisaient les AINS dans des contextes particulièrement à risque. L’information d’un professionnel de santé n’impactait pas significativement l’apparition d’infection grave (p=0.0691). Cette information diminuait significativement les conduites les plus à risque sur le plan infectieux (p<0.001). Conclusion : Les patients n’ont pas suffisamment connaissance du risque d’aggravation des infections par les AINS pour empêcher leur utilisation dans des conditions à risque infectieux grave. Cette étude propose de sensibiliser particulièrement les consommateurs d’AINS sur ce risque infectieux grave et d’envisager le retrait de ces molécules de la liste de celles disponibles à la vente sans ordonnance.
- Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie
AUTEUR
- Gheysens, Grégoire