Titre original :

Vécu des internes ayant effectué un droit au remords de la médecine générale vers une autre spécialité : étude qualitative dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Médecin généraliste
  • droit au remords
  • identité professionnelle
  • choix de carrière

  • Résidents (médecine)
  • Médecine -- Spécialités
  • Droit au remords
  • Orientation professionnelle
  • Internat et résidence
  • Enseignement spécialisé en médecine
  • Choix de carrière
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM035
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/02/2025

Résumé en langue originale

Introduction : La médecine générale est essentielle au bon fonctionnement d’un système de santé. Le nombre de médecin généraliste a diminué ces dernières années et leur accessibilité s’est dégradée. Malgré une valorisation de la spécialité médecine générale au sein des études, le nombre de droit au remords de la médecine générale vers une autre spécialité a progressé. L’objectif de cette étude était de comprendre et d’analyser les causes de l’arrêt du DES de médecine générale à travers le vécu d’internes ayant effectué un droit au remords. Méthode : Étude qualitative menée à partir de 9 entretiens semi-dirigés auprès d’internes ayant effectué un droit au remords de la médecine générale vers une autre spécialité dans les Hautsde- France. L’analyse des données s’inspire de la phénoménologie interprétative. Une triangulation des données a été effectuée. Résultats : Le choix pour la médecine générale n’était pas toujours réfléchi. Il était parfois fait sous la contrainte. Les internes avaient idéalisé une pratique de la médecine générale qu’ils n’ont pas retrouvé sur le terrain. La pratique de la médecine générale, initialement perçue comme synonyme de liberté, est alors vécue comme une contrainte et une source d'inquiétude. Les participants ont alors vu dans le droit au remords la possibilité de quitter la médecine générale. Ce droit au remords leur a permis d’éviter un effondrement à la fois de leur vie personnelle et professionnelle. Tous se sont sentis enrichis de leur expérience en médecine générale. Conclusion : La médecine générale ne répondait pas aux attentes des internes. L’externat et les ECN ne leur ont pas permis de choisir convenablement leur spécialité. Nous n’avons pas encore le recul des récentes réformes du deuxième cycle. Permettrons-t-elles de corriger ce phénomène ?

  • Directeur(s) de thèse : Cauet, Charles

AUTEUR

  • Clabaut, Guillaume
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