Titre original :

Évaluation des connaissances des parents sur la vaccination HPV chez le garçon de 11 à 14 ans dans les Hauts-De-France : pistes d'améliorations afin de lever les freins pour favoriser l'acceptation vaccinale

Mots-clés en français :
  • Papillomavirus
  • refus
  • hésitation
  • vaccins
  • garçon
  • parents
  • connaissances
  • médecin généraliste
  • campagne vaccination

  • Vaccin antipapillomavirus
  • Éducation sanitaire
  • Parents
  • Antivaccinalisme
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Éducation pour la santé
  • Parents
  • Refus de la vaccination
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM022
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/01/2025

Résumé en langue originale

Contexte : Initialement recommandée chez les filles, la vaccination contre le HPV a été étendue chez le garçon en janvier 2021 en raison du rôle de vecteur et du risque de cancer de la sphère oro-génitale dans cette population. L’infection par le HPV est fréquente et potentiellement responsable de cancers. La couverture vaccinale est insuffisante en France. Cette étude s’intéresse aux freins à la vaccination chez le garçon âgé de 11 à 14 ans dans les Hauts-de-France en interrogeant les parents sur leurs connaissances. L’objectif principal est de déterminer s’il existe un profil de parents plus susceptibles de refuser la vaccination, afin de proposer des actions de santé ciblées. L’objectif secondaire s’intéresse aux pratiques des médecins généralistes. Matériels et Méthodes : Une étude quantitative, multicentrique, multivariée, et randomisée a été réalisée à l’aide d’un questionnaire remis aux parents résidant dans les Hauts-de-France et ayant un garçon âgé de 11 à 14 ans. Parallèlement, des entretiens semi dirigés ont été menés auprès de médecins installés dans cette même région afin d’évaluer leurs pratiques via une étude qualitative. Résultats : Il existe un profil de parents plus enclins à refuser la vaccination contre le HPV. Il s’agirait de parents ayant un niveau de connaissances et d’éducation inférieur, entraînant une incapacité à comprendre les enjeux de la vaccination. Des actions sanitaires à visée éducative doivent être menées dans cette population, afin d’améliorer la couverture vaccinale. Les pouvoirs publics et le médecin traitant contribuent à l’adhésion vaccinale en éduquant les parents. Les entretiens avec les médecins révèlent que la vaccination masculine est intégrée dans les pratiques. Néanmoins, elle n’est pas systématiquement proposée chez les parents avec un faible niveau socio-économique, opposés à la vaccination ou avec une barrière linguistique devant une incompréhension des enjeux de la vaccination. Des actions sanitaires adaptées sont donc nécessaires. Conclusion : Les freins à la vaccination masculine anti HPV sont liés à un manque de connaissance du virus et des bienfaits du vaccin. Le médecin généraliste et les pouvoirs publics, en éduquant la population, aident à l’acceptation vaccinale.

  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Adrien

AUTEUR

  • Sleimi, Nesrine
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