• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_FMGO_2023_027
• Faculté/Ecole : Fasest
• Date de soutenance : 01/06/2023
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Urbanisme et Aménagement (UA)
• Parcours : Construction, Aménagement Durable et Design (CADD)

Résumé

C’est en 1985 que la Loi relative à la Maîtrise d’Ouvrage Publique, dite loi MOP, va imposer la nécessité pour les maîtres d’ouvrages publiques de réaliser un programme avant de débuter les études de maîtrise d'oeuvre. C’est dans cette période, suite aux différentes lois de décentralisation que l’on voit apparaître de nombreux cabinets d'Assistants à Maître d’Ouvrage (AMO). C'est dans ce contexte que le cabinet HEMIS-AMO a été créé afin de répondre à la demande croissante d'accompagnement de certaines collectivités. On voit alors apparaître de nouveaux professionnels: “les programmistes”. Ces derniers sont spécialisés dans certains domaines, comme l’architecture ou encore l’urbanisme. Le programmiste a vu son travail évoluer en 40 ans, entraînant l'apparition de nouvelles missions, ainsi que de nouvelles obligations à intégrer dans le programme. L’une des missions qui nous intéresse ici est la concertation. Ce processus de concertation datant des années 1970, s’est imposé depuis une dizaine d’années dans les programmations urbaines comme architecturales. Les programmistes ont acquis cette nouvelle compétence. Pour cela, ils ont su acquérir les savoirs-faire afin de la mettre en place. Ce processus est l’un des quatre niveaux de la participation citoyenne. Grâce à ce niveau les programmistes intègrent des usagers au projet les rendant acteurs du projet. Aujourd’hui ce processus n’est plus réservé qu'à une élite, et le programmiste a participé à cette démocratisation de la concertation. Ce mémoire montrera comment la concertation au sein d’un cabinet de programmation urbaine et architecturale d’une ville moyenne peut répondre au mieux aux besoins des usagers. Il s’agira ici de s'appuyer sur deux exemples, un cas dans une commune rurale et l’autre dans une commune urbaine avec des publics différents, comment la concertation participe ou non à la réussite d’une programmation urbaine et architecturale. Il conviendra également toujours à travers ces deux exemples (Réhabiliation de la cour de récréation de l’école Victor Duruy-Clermont-Farrend (63), et la réhahibilitation de la place d’Empeyssine à Pleaux(15)) de savoir si la concertation est un outil de la programmation urbaine ou un métier à part entière.

Résumé traduit

It was in 1985 that the Law on Public Project Management, known as the MOP Law, imposed the need for public project owners to carry out a program before starting project management studies. It is in this period, following the various decentralization laws that we see the appearance of many firms of Assistants to Client (AMO). It is in this context that HEMIS-AMO was created to meet the growing demand for support from certain communities. New professionals appear: “programmers”. The latter are specialized in certain fields, such as architecture or urban planning. The programmer has seen his work evolve in 40 years, leading to the appearance of new missions, as well as new obligations to integrate into the program. One of the missions that interests us here is consultation. This process of consultation dating from the 1970s, has imposed itself for about ten years in urban and architectural programming. Programmers have acquired this new skill. For this, they have learned the know-how to implement it. This process is one of four levels of citizen participation. Thanks to this level programmers integrate users into the project making them actors of the project. Today this process is no longer reserved for an elite, and the programmer has participated in this democratization of consultation. This thesis will show how consultation within an urban and architectural programming firm of a medium-sized city can best meet the needs of users. It will be a question here of relying on two examples, one in a rural commune and the other in an urban commune with different audiences, how consultation contributes or not to the success of an urban and architectural programming. It will also always be appropriate through these two examples (Rehabilitation of the playground of the Victor Duruy-Clermont-Farrend school (63), and the rehabilitation of the Place d'Empeyssine in Pleaux(15)) to know whether consultation is a tool of urban programming or a profession in its own right.