Dysménorrhée chez la femme : évaluation des pratiques de prise en soins des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais exerçant en libéral
- Dysménorrhée
- femmes
- médecins généralistes
- soins de premier recours
- Dysménorrhée
- Soins de santé primaires
- Médecins généralistes
- Connaissances, attitudes et pratiques en santé
- Absentéisme
- Dysménorrhée
- Soins de santé primaires
- Médecins généralistes
- Connaissances, attitudes et pratiques en santé
- Congé maladie
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2025ULILM018
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 16/01/2025
Résumé en langue originale
Introduction : Les dysménorrhées concernent jusqu’à 6 femmes sur 10 et affectent négativement leur qualité de vie. Ces douleurs constituent la principale cause d’absentéisme au travail chez les femmes en âge de procréer, qui se tournent vers leur MG pour la rédaction d’un arrêt de travail. Ce dernier, spécialiste du premier recours, devient le meilleur maillon du système de soin pour amorcer une prise en charge de ces dysménorrhées. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer les pratiques actuelles de prise en soin des dysménorrhées par les MG libéraux du NPDC. Matériel et méthode : Une étude observationnelle descriptive a été conduite au printemps 2024 auprès des MG libéraux du NPDC par l’intermédiaire d’un questionnaire, à la fin duquel ils pouvaient télécharger une fiche d’aide à la prise en soin des patientes souffrant de dysménorrhées, ainsi qu’une fiche informative et explicative à l’attention de ces patientes. Résultats : Nous avons interrogé 165 MG. 71,50 % définissent les dysménorrhées comme des douleurs à type de crampe de la région abdomino-pelvienne survenant juste avant et/ou pendant les menstruations. Pour 43 %, la consultation pour dysménorrhée survient au moins 1 fois par mois. 42,4 % recherchent systématiquement le degré de perturbation des dysménorrhées sur la vie quotidienne. 83 % réalisent un examen clinique. Lorsque des examens complémentaires sont prescrits, il s’agit le plus souvent d’une échographie pelvienne. Pour 60,6 %, les AINS sont le traitement le plus adapté en première intention. Une tendance à la prescription d’une contraception hormonale/mécanique en deuxième intention ou en association a été constaté. 79,4 % prescrivent un arrêt de travail à leurs patientes. 79,4 % orientent leurs patientes vers un spécialiste. 50,3 % possèdent un réseau de confrères/consoeurs et/ou d’associations, et seulement 4,2 % connaissent un outil d’aide à la prise en soin des dysménorrhées de la femme. 57,6 % estiment la prise en soin d’une patiente souffrant de dysménorrhée comme plutôt facile. Perspectives : Il est réducteur de limiter la prise en soin des dysménorrhées à un simple algorithme validé scientifiquement : adopter une approche centrée sur la patiente apparait nécessaire.
- Directeur(s) de thèse : Ollivon-Herman, Judith
AUTEUR
- Bou Chabake, Camille