Titre original :

Facteurs de risque d’évènements cognitifs postopératoires : une étude observationnelle

Mots-clés en français :
  • Confusion postopératoire, personne âgée, troubles cognitifs, dysfonction cognitive postopératoire, évaluation cognitive, anesthésie, chirurgie, anticholinergiques

  • Troubles de la cognition chez la personne âgée
  • Troubles de la cognition
  • Chirurgie -- Complications
  • Troubles cognitifs
  • Troubles cognitifs
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Complications postopératoires
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2014LIL2M399
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La survenue d’évènements cognitifs postopératoires, syndrome confusionnel postopératoire (SCPO) et dysfonction cognitive postopératoire (DCPO) augmente avec l’âge, aggrave la morbi-mortalité et augmente les dépenses de santé. La connaissance des facteurs de risques permettrait de prévenir leur survenue et d’adapter la prise en charge des sujets à risque. L’objectif de cette étude était d’évaluer la fréquence et les facteurs de risque de survenue d’évènements cognitifs postopératoires. Méthode : Une étude observationnelle a été menée au CHRU de Lille de Novembre 2010 à Mai 2011, sur des patients âgés de 60 ans ou plus, bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée. Des données préopératoires (antécédents et évaluation cognitive par un questionnaire de plainte cognitive (QPC)), et des données per et postopératoires ont été recueillies. Un QPC envoyé au patient 6 mois après l’intervention déterminait la nécessité d’une consultation mémoire (CM6m). Les critères de jugement étaient la fréquence de survenue et les facteurs de risque de SCPO et de la nécessité d’une CM6m. L’analyse statistique comprenait une analyse bivariée: Tests du χ2 ou de Fisher (variables qualitatives) et Tests de Student ou de Mann-Whitney (variables quantitatives), ainsi qu’une analyse multivariée. Résultats : 98 patients ont été inclus. Un SCPO survenait dans 22% des cas. En analyse bivariée, les pertes sanguines étaient plus importantes dans le groupe de patients présentant un SCPO (425 ml vs 250 ml, p=0,0392), de même que l’administration de Tramadol (65% vs 37%, p=0,0264). En analyse multivariée, la transfusion (OR = 5,232 [1,22-22,3], p=0,0256), la prise d’Atarax® (OR = 4,603 [1,05-20,1], p=0,0427) et de Xanax® (OR = 12,196 [2,98- 49,89], p= 0,0005) étaient associés de façon indépendante à la survenue d’un SCPO. 21% des patients nécessitaient une CM à 6 mois. Un SCPO était retrouvé plus fréquemment chez les patients nécessitant une CM à 6 mois, mais cette différence n’était pas significative (40% vs 17%, p=0,0605). Conclusion : Dans notre travail, le SCPO était fréquent chez les patients de plus de 60 ans, en particulier lorsqu’ils avaient été transfusés en péri opératoire, et avaient bénéficié d’un traitement par Tramadol, Atarax®, et Xanax®. Le SCPO pourrait favoriser le développement de troubles cognitifs à distance de la chirurgie (DCPO, démence) bien que cette hypothèse n’ait pas été validée par notre travail

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Le Frêche, Hélène

AUTEUR

  • Rossell, Baptiste
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