Titre original :

Urbanité et Grande précarité : dynamiques, réalités et mise en tension des enjeux dans les espaces urbains

Mots-clés libres :
  • Sans abrisme ; grande précarité ; socialisation ; Droit de cité ; tiers secteur
  • Homelessness ; precariousness ; socialization, citizenship ; nonprofit microcosm
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_FMGO_2023_015
  • Faculté/Ecole : Fasest
  • Date de soutenance : 01/06/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Urbanisme et Aménagement (UA)
  • Parcours : Aménagement Culturel et stratégies Territoriales en EURope (ACTEUR)

Résumé

Alors que logement est un droit fondamental, tous n’en bénéficient pas au même titre que les autres citoyens. On leur donne autant de nom qu’il peut y avoir de regards qui se posent sur eux. Sans abris, SDF, clochards, marginaux ou zonards, ils sont ceux dépourvus d’un toit. Plus encore, le manque d’un chez soi abrite d’autres maux et stigmates avec lesquels ces individus doivent composer et lutter pour subsister. A défaut d’un chez soi, ils habitent l’urbain, trottoirs, parvis et lieux divers à l’abri des intempéries et des autres. Parangon de l’urgence sociale, le sans domicile lutte contre sa condition quotidiennement dans un système de réhabilitation qui ne lui laisse que peu la possibilité d’agir de lui-même. Ce système, bien qu’en progressive évolution en France, conserve sa composante urgente et sa focalisation sur le logement sans pour autant adresser la question d’une urbanité pacifiée pour tous, contraints par une compétition d’enjeux socio-économiques denses dans les métropoles néo-libérales. Ainsi, s’illustrent alors des villes contradictoires, encourageant des dispositifs dédiés et un effort soutenu d’un côté et y confrontant des espaces urbains répressifs et ségrégés dans lesquels ceux qui n’ont pas de chez soi semblent disposés selon une logique d’invisibilisation. Se pose alors en troisième voie le tiers secteur, vivier associatif et d’expérimentation qui s’investit dans une autre conception de la solidarité en créant ces oasis urbains pacifiés, propices à l’expression du droit de cité de chacun et dans lesquels se construit une autre urbanité.

Résumé traduit

Even though housing is a fundamental right, all people cannot have access to it as other citizens. We give them as many names as people looking at them. Homeless, roofless, Bum, non-conformist ,disadvantaged areas, they are those lacking a roof. Moreover, the lack of a place of your own hides aches and scars with which those people have to compose and fight against to subsist. In the absence of a home, they are living in urban places, footpaths, parvis and many other locations to be sheltered from bad weather and other people. Paragon of the social urgency, the homeless fight against his status daily in a rehabilitation system which does not leave him the possibility to act by himself. This system, which is in a progressive upgrade in France, keeps the idea of urgency in his model and continues to be focused on housing without giving a sight to the question of a pacified urbanity for all, obliged by a competition of dense socio-economical stakes in the neoliberal metropolis. So, it shows contradictory cities, supporting dedicated services and keeping an effort by one side, and in the other and it is opposed by urban spaces constructed as repressive and segregative in which those without a home seems to be placed to respond to a hiding logic. As a third path, the nonprofit world try and experiment his investing in another conception of solidarity by creating urban pacified oasis, appropriate to express his citizenship for each one in which is constructed another idea of urbanity.

  • Tuteur(s) : Bosredon, Pauline ; Duclercq, Laure

AUTEUR

  • Djemai, Julien
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