Mise à jour de l’étude de l’impact des facteurs buccodentaires dans la forme endobuccale chronique de la maladie du greffon contre l’hôte
- cGVHD
- manifestations buccales
- Bouche -- Chirurgie
- Allogreffes
- Cellules souches hématopoïétiques
- Réaction du greffon contre l'hôte
- Manifestations buccales des maladies
- Maladie du greffon contre l'hôte
- Endodontie
- Allogreffes
- Cellules souches hématopoïétiques
- Langue : Français
- Discipline : Chirurgie dentaire
- Identifiant : 2023ULILC125
- Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
- Date de soutenance : 20/12/2023
Résumé en langue originale
La forme endobuccale chronique de la maladie du greffon contre l’hôte (cGVHD) est une complication fréquente de la transplantation de cellules souches hématopoïétiques avec une forme orale plus représentée comparativement aux autres sites. Cela entraine une hausse de la morbidité ainsi qu’une diminution de la qualité de vie des patients. La non existence de traitements efficaces concernant cette affection rend la compréhension et la prévention de la survenue de cette maladie d’autant plus importante. Dans ce contexte, l’objectif de ce travail de thèse d’exercice est d’investiguer et identifier les facteurs prédictifs médicaux généraux et bucco-dentaires locaux préexistants à une première allogreffe de CSH sur le risque d’apparition de cGVHD la première année post-greffe chez des patients candidats à une première allogreffe de CSH pour le traitement d’une hémopathie bénigne ou maligne. Cette étude observationnelle, monocentrique, rétrospective s’est déroulée dans le service d’odontologie du CHU de Lille du 22 février 2018 au 14 mars 2022. Au total, sur les 168 patients inclus dans ce travail, 34 ont présenté une cGVHD endobuccale. De manière surprenante mais intéressante, aucun des facteurs buccodentaires retenus n’a pu être identifié comme prédictif de la survenue de cGVHD. Cependant, l’étude a permis de mettre en évidence que le sexe du receveur, le sexe du donneur et l’origine du greffon sont associés à un risque plus élevé d’apparition de cGVHD orale. Le risque de développer une cGVHD orale est 3,5 fois supérieur (p= …) lorsque le malade est de sexe masculin. Le risque de développer une cGVHD orale est 4 fois supérieur (p= …) lorsque le donneur est de sexe féminin. Le risque de développer une cGVHD orale est 3,2 fois supérieur (p= …) lorsque la source du greffon provient de cellules de la moelle osseuse. Ces résultats permettent d’anticiper un risque relatif pour le patient lors de la sélection du donneur. Il conviendra de conduire d’autres études pour préciser les raisons de cette spécificité de site afin d’améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients.
- Directeur(s) de thèse : Coutel, Xavier
AUTEUR
- Faurie, Nantko