• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM508
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/12/2024

Résumé en langue originale

Contexte : La MP est une pathologie neurodégénérative qui entraîne un retard diagnostique important. Ce retard est lié à la non-spécificité des symptômes initiaux et à la complexité du parcours de soins. Notre étude vise à quantifier les différentes étapes de ce délai diagnostique et à identifier les facteurs qui l'influencent. En analysant les données de PcP, nous chercherons à déterminer le temps écoulé entre l'apparition des premiers symptômes et l'instauration du traitement. Les résultats de cette étude pourraient contribuer à améliorer la prise en charge des patients atteints de MP en favorisant un diagnostic plus précoce. Méthode : Nous avons mené une étude quantitative, transversale et observationnelle auprès d'un échantillon de MG exerçant en France. Les données ont été collectées à l'aide d'un questionnaire numérisé et standardisé envoyé par email. Ce questionnaire, a permis de recueillir des informations détaillées sur les patients, telles que les dates clés du diagnostic et du suivi, ainsi que sur les symptômes ressentis. Les médecins ont été invités à renseigner ces données de manière rétrospective en consultant les dossiers de leurs patients. Afin de garantir la confidentialité des données, un serveur sécurisé Limesurvey® a été utilisé. La collecte des données s'est déroulée du 22 mars 2023 au 31 mars 2024. Résultats : Les résultats de cette étude confirment l'hypothèse selon laquelle le parcours diagnostique de la MP est marquée par des délais conséquents. En moyenne, les patients mettent plus de trois ans à obtenir un diagnostic formel et à bénéficier d'un traitement adapté. Ces retards sont principalement attribuables aux symptômes non moteurs non visible, aux difficultés d'accès à un neurologue et à la réalisation d'examens complémentaires souvent inutiles. Conclusion : Nos résultats soulignent l'importance du rôle des MG dans la détection précoce de la MP. Bien que leur hypothèse diagnostique ait été confirmée dans la majorité des cas, une amélioration de leur formation permettrait d'accélérer le processus de diagnostic et d'orientation vers un neurologue. En conclusion, cette étude met en évidence la nécessité de mettre en place des stratégies visant à réduire les délais diagnostiques de la MP. Une meilleure coordination entre les différents acteurs de santé, une formation continue des MG et une simplification du parcours de soins pourraient significativement améliorer la prise en charge des patients.