Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus : étude qualitative du ressenti des patientes n’ayant pas répondu favorablement aux invitations par courriers et de leurs médecins généralistes
- Médecine préventive
- tumeurs du col de l’utérus
- femmes
- dépistage de masse
- médecins généralistes
- Col de l'utérus
- Programmes de dépistage diagnostique
- Patients
- Médecins généralistes
- Tumeurs du col de l'utérus
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- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM518
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 20/12/2024
Résumé en langue originale
Contexte : Le cancer du col de l'utérus est responsable d’environ 1 100 décès par an malgré l’existence d’un dépistage. Depuis l’arrêté du 4 mai 2018, ce dépistage s’inscrit dans le cadre d’un programme national organisé. L’objectif principal de cette étude était de recueillir le ressenti des patientes n’ayant pas réalisé ce dépistage dans l'année suivant la relance par courrier. L’objectif secondaire était d’explorer le ressenti des médecins généralistes afin de le comparer à celui des patientes. Matériel et méthode : Une approche qualitative, basée sur le recueil de données par entretiens semi-dirigés, a été choisie. La population-cible comprenait des femmes âgées de 25 à 65 ans, n’ayant pas réalisé de prélèvement cervico-utérin dans l'année suivant la relance par courrier, déclarant un médecin généraliste référent et résidant dans le département du Nord. L’analyse des données s’est inspirée de la méthode de théorisation ancrée. Résultats : Huit patientes et quatre médecins ont participé à cette étude. Les freins identifiés au dépistage étaient un manque d’information, les difficultés d’accès aux soins, la gêne liée à l’examen, les peurs et les croyances des patientes. Les courriers envoyés par les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers, jugés utiles comme rappels, étaient fréquemment ignorés. Diversifier les lieux de dépistage, améliorer l’information, optimiser les courriers et les outils de communication, promouvoir l’auto-prélèvement pourraient réduire les réticences. Conclusion : Bien que le dépistage organisé ait augmenté la participation, des efforts restent nécessaires pour atteindre les objectifs visés. Une approche individualisée, respectant les choix des patientes, renforçant l’information est essentielle pour améliorer la participation et contribuer à la santé des femmes.
- Directeur(s) de thèse : Willems, Ludovic
AUTEUR
- Caulier, Mathilde