Titre original :

Étude de la prévalence et des facteurs associés à l’hypogonadisme masculin chez les patients infectés par le VIH, virologiquement contrôlés

Mots-clés en français :
  • Hypogonadisme, testostérone, virus de l’immunodéficience humaine (VIH), charge virale indétectable

  • Infections à VIH
  • Infections à VIH -- Patients
  • Hypogénitalisme
  • Testostérone
  • Infections à VIH
  • Infections à VIH
  • Hypogonadisme
  • Testostérone
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2014LIL2M394
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Associé à de nombreuses comorbidités, l’hypogonadisme masculin est un trouble endocrinien mal défini du sujet infecté par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ce travail avait pour objectif de déterminer par la mesure de la testostérone libre, la prévalence et les facteurs associés à l’hypogonadisme chez les patients vivant avec le VIH, jeunes et contrôlés virologiquement sous traitements antirétroviraux (cART) au long cours. Matériels et méthodes : Cette étude observationnelle transversale monocentrique a été menée sur 113 hommes infectés par le VIH-1, âgés de 18 à 50 ans, traités par cART depuis plus de 6 mois et possédant une charge virale indétectable (< 50 copies/mL). L’hypogonadisme était défini par un taux de testostérone libre calculée sérique < 70 pg/mL. Nous avons recueilli pour chaque patient les paramètres sociodémographiques, anthropométriques, densitométriques, hormonaux, immuno-virologiques, métaboliques, thérapeutiques et ceux du remodelage osseux. La fonction érectile et la qualité de vie des patients ont été évaluées grâce respectivement au score IIEF-5 et à l’échelle AMS. L’échelle HAM-D a permis de rechercher un syndrome dépressif. Résultats : La prévalence de l’hypogonadisme était de 12,4%. Le déficit en androgènes était exclusivement d’origine hypothalamo-hypophysaire. En analyse multivariée, les facteurs associés à l’hypogonadisme étaient le pourcentage de graisse totale (Rca 6,41, IC 95% 1,3–32,6, p=0,03), la durée totale sous cART (Rca 8,54, IC 95% 1,7–42,86, p=0,01) et la durée sous inhibiteurs d’intégrase (Rca 17,03, IC 95% 2,2–129,6, p<0,01). L’âge (Rca 3,17, IC 95% 0,76–13,35, p=0,11), les résultats de la sous-échelle AMS psychologique (Rca 5,02, IC 95% 0,57–44,48, p=0,14), ainsi que le taux des lymphocytes T CD8 (/mm3) (Rca 0,27, IC 95% 0,06– 1,27, p=0,09) avaient tendance à être associés au déficit en testostérone. Conclusion : L’hypogonadisme est une pathologie endocrinienne fréquente chez les patients infectés par le VIH, jeunes et virologiquement contrôlés par cART. Avec dans la file active française, plus de 80% de sujets contrôlés virologiquement sous cART au long cours, dépister ce dysfonctionnement endocrinien chez les sujets à risque optimiserait leur prise en charge. Les facteurs identifiés en analyse multivariée devraient permettre de définir les patients à risque d’hypogonadisme dans cette population. Une étude bicentrique en cours permettra en augmentant l’effectif de la population et ainsi la puissance de l’essai de préciser ces résultats.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cheret, Antoine

AUTEUR

  • Lachâtre, Marie
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