• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM493
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/12/2024

Résumé en langue originale

Ces dernières années, l’activité au sein des services d’urgences n’a cessé d’augmenter. En réponse, le pacte de refondation des urgences de septembre 2019, a créé le Service d’Accès aux Soins (SAS) pour désengorger les urgences. Dès 2021, une phase pilote a été mise en place dans le Nord. Après quelques années, il a semblé intéressant de recueillir l’avis de médecins généralistes effecteurs volontaires du Nord sur leur pratique quotidienne. Une étude qualitative a été menée, en s’appuyant sur l’analyse SWOT afin d’identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces du SAS. Une force du SAS réside dans sa flexibilité, permettant aux médecins de l’intégrer facilement dans leur agenda. L’opportunité est donnée aux médecins d’offrir un accès pour tous à la santé, de développer un système solidaire, pour les patients comme pour les collègues médecins. La méconnaissance du SAS, par les patients et par certains médecins limitant son utilisation est considérée comme une faiblesse. Le SAS menace d’affaiblir le rôle de médecin traitant, en permettant aux patients de contourner le médecin habituel en obtenant un rendez-vous plus rapidement. Cela devrait être théoriquement impossible. Autre menace, que certains médecins privilégient (pour des raisons financières et de charge mentale) les soins non programmés, au détriment du suivi de leur patientèle. Il est essentiel de préserver sa flexibilité tout en encadrant les éventuelles dérives. Une information adaptée à chaque territoire est utile.