État des lieux du dépistage du cancer du sein chez les femmes médecins généralistes des Hauts-de-France
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- Tumeurs du sein
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- Auto-dépistage
- Programmes de dépistage diagnostique
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM491
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 03/12/2024
Résumé en langue originale
INTRODUCTION : Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme, son dépistage est un enjeu majeur de santé publique. Les médecins généralistes jouent un rôle crucial de prévention. Nous nous sommes donc interrogées sur l’implication personnelle de ces femmes médecins généralistes dans ce dépistage. L’objectif principal de cette étude était de comparer le taux de dépistage du cancer du sein chez les femmes médecins généralistes de la région des Hauts-de-France à celui de la population générale. METHODE : Une étude observationnelle descriptive a été réalisée dans la région des Hauts-de-France sur un échantillon de 95 femmes médecins généralistes de 50 à 65 ans. Un questionnaire interrogeant leur suivi gynécologique a été envoyé aux femmes inclues dans l’étude. Cette cohorte a ensuite été comparée aux résultats de la population générale en utilisant deux sources de données, celles du Système National des Données de Santé et celles du Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers. RESULTATS : Une différence significative en faveur du groupe médecin (79%) était retrouvée pour le dépistage du cancer du sein par rapport aux populations générales du CRCDC (48%, p=0,000) et du SNDS (48%, p=0,000). Cette différence était valable pour toutes les tranches d’âge au sein de la population générale du SNDS comme du CRCDC à l’exception de la tranche d’âge de 60 à 65 ans qui montrait une différence de dépistage non significative (68% dans le groupe médecins contre 51% dans le groupe population générale, p=0,082). En outre, les femmes médecins généralistes étaient majoritairement suivies par un gynécologue (71,6%, n=68). Leur temps de travail moyen hebdomadaire était de 47H (± 9) et 43% (n=41) estimaient qu’elles n’avaient pas suffisamment de temps pour se soigner correctement. CONCLUSION : Les femmes médecins généralistes des Hauts-de-France se dépistaient mieux que la population générale.
- Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle
AUTEUR
- Windal, Joséphine