Titre original :

Etat des lieux de l’expérimentation et de l’usage de la cigarette électronique chez les étudiants de première année de l’Université Catholique de Lille durant l’année universitaire 2013-2014

Mots-clés en français :
  • Cigarette électronique, tabagisme, étudiants

  • Cigarettes électroniques
  • Tabagisme -- Thérapeutique
  • Jeunesse -- Usage du tabac
  • Étudiants -- Santé et hygiène
  • Produits de sevrage tabagique
  • Arrêt du tabac
  • Tabagisme
  • Étudiants
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M389
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis deux ans, l’e-cigarette connait une croissance fulgurante avec plus d’un million et demi d’utilisateurs en France. Son utilisation est une alternative moins nocive que le tabac mais la principale crainte des autorités sanitaires est qu’elle soit un mode d’entrée dans le tabagisme notamment chez les jeunes. Cette étude permet de faire le point sur l’expérimentation et l’usage de l’e-cigarette chez les étudiants. Méthode : Il s’agit d’une enquête observationnelle, descriptive. L’inscription en première année à l’Université Catholique de Lille, durant l’année universitaire 2013-2014, était le seul critère d’inclusion. La première partie de l’analyse statistique est descriptive univariée permettant de définir les caractéristiques principales des étudiants La seconde partie comporte deux analyses multivariées recherchant les déterminants de l’expérimentation d’e-cigarette d’une part et ceux de son usage régulier d’autre part. Résultats : La population finale comprenait 3939 étudiants dont 55% de filles. Plus de la moitié est née en 1995. Trois quarts des étudiants ont déjà expérimenté un produit du tabac et la consommation quotidienne de tabac concerne 26% des étudiants.68% des fumeurs envisagent un sevrage tabagique, dont 80% pensent y arriver seul. L’e-cigarette est en première position comme aide au sevrage (18%). 96% des étudiants connaissent l’e-cigarette et le taux d’expérimentation est de 36% parmi lesquels 81% ont déclaré avoir juste essayé l’e-cigarette 1 ou 2 fois, 7% l’utiliseraient régulièrement dont 4% quotidiennement. L’analyse multivariée retrouve que le statut fumeur, le sexe masculin, la consommation d’alcool et de cannabis et le jeune âge sont des facteurs significativement liés à l’expérimentation d’e-cigarette. Tous les consommateurs quotidiens d’e-cigarette ont déjà expérimenté un produit du tabac. L’analyse multivariée relève le sexe masculin et le statut tabagique comme des facteurs de risque d’usage régulier d’e-cigarette. Conclusion : L’e-cigarette est un produit largement connu par la population étudiée dans notre étude, expérimenté par plus d’un tiers. Elle n’apparait cependant pas comme une porte d’entrée dans le tabagisme. L’e-cigarette pourrait avoir un rôle à jouer dans la lutte contre le tabagisme mais son efficacité et son innocuité n’ont pas été suffisamment évaluées à ce jour. Il est important de rester vigilant sur son effet sur les jeunes et les non fumeurs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vannimenus, Corinne

AUTEUR

  • Lemaire-Decoster, Anne-Catherine
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