• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM488
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/11/2024

Résumé en langue originale

Contexte= La proportion de coureurs augmente, avec un nombre croissant de trails organisés dans les Hauts-De-France pour satisfaire les sportifs expérimentés ou non. Le syndrome de surentrainement illustre ce phénomène. Il s'agit d'une diminution de la capacité de performance en dépit de l'augmentation ou du maintien du niveau d'entrainement, pouvant s’exprimer par des symptômes variés constituant des motifs réguliers de consultation en médecine générale. L'objectif est donc d'évaluer la prévalence de ce syndrome dans la population de traileurs effectuant un trail d’une distance supérieure ou égale à 15 km dans le Nord-Pas-De-Calais entre juillet 2023 et juin 2024. Matériel et Méthode = Etude quantitative transversale visant à évaluer la prévalence du syndrome de surentraînement dans une population de coureurs, s'inscrivant à une course de trail supérieure ou égale à 15km dans le Nord (59) et le Pas de Calais (62) entre juillet 2023 et juin 2024. L'auteur a sollicité les organisateurs de trails et leur a proposé de diffuser le questionnaire aux inscrits via un lien Limesurvey. Le questionnaire anonyme est en trois parties= celui de la SFMES pour le dépistage du syndrome de surentrainement ; le questionnaire HAD-dépression et des questions sur les facteurs de risque. Une étude du lien statistique entre le surentraînement et des facteurs de risque a été réalisée à l’aide d’un test du Chi2 ou d’un ANOVA selon la variable étudiée. Résultats= La prévalence du syndrome de surentrainement chez les traileurs réalisant une course d’une distance supérieure ou égale à 15km, entre juillet 2023 et juin 2024, dans le Nord-Pas-de- Calais était alors de 8.9%. Le sexe féminin, la privation de sommeil, le vécu d’un événement de vie important ayant perturbé la vie personnelle ou familiale, les troubles des règles au cours des 6 derniers mois, un arrêt de l’entrainement pour maladie ou blessure dans les 6 derniers mois, la prise de traitement au long cours et l’évaluation subjective de l’athlète au sujet de son état de forme, ont un lien statistiquement significatif avec le surentraînement. Conclusion = Grâce à la prévalence obtenue, il est mis en avant que ce syndrome concerne une large partie des sportifs amateurs, du Nord-Pas-de-Calais. Le résultat de ce travail pousse à la réalisation de futurs travaux de recherche au sujet du surentrainement, qui devront s’intéresser à élaborer un outil simplifié en utilisant les questions d’auto-évaluation des performances.