Titre original :

Le Bus du Coeur des Femmes : dépistage cardiovasculaire et gynécologique chez les Lilloises de 2021 à 2023 : étude observationnelle prospective issue des données de l’ONSF sur trois années

Mots-clés en français :
  • .

  • Maladies cardiovasculaires
  • Organes génitaux femelles -- Maladies
  • Diagnostic précoce
  • Suivi médical
  • Facteurs de risque
  • Maladies cardiovasculaires
  • Maladies cardiovasculaires
  • Maladies de l'appareil génital féminin
  • Diagnostic précoce
  • Facteurs de risque
Mots-clés en anglais :
  • Cardiovascular disease
  • women
  • hypertension
  • prevention

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM480
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/11/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité chez les femmes en France, elles sont moins protégées et dépistées que les hommes, entraînant de vraies pertes de chance. Le « Bus du Coeur des Femmes » est une campagne nationale de dépistage pour agir sur la prévention des maladies cardiovasculaires et gynécologiques chez les femmes. Méthode : L’objectif principal de cette étude épidémiologique a été d’évaluer les caractéristiques cardiovasculaires, gynécologiques et les suivis médicaux des femmes ayant participé aux journées de dépistage du « Bus du Coeur » à Lille. L’étude est une étude observationnelle descriptive prospective multicentrique à l’aide des données issues de la cohorte de l’ONSF. L’échantillon était constitué de femmes ayant participé au dépistage des « Bus du Coeur » de Lille lors des années 2021, 2022 et 2023. Résultats : Les résultats de cette étude ont révélé que 86 % des Lilloises présentaient au moins deux facteurs de risque cardiovasculaires, 68 % avaient déjà présenté des symptômes d’alerte cardiovasculaire lors de l’entretien médical. Cependant une femme sur dix n’avait pas de suivi régulier par un médecin traitant et huit femmes sur dix n’avaient pas de suivi régulier par un cardiologue. L’analyse des données gynéco-obstétricales a révélé que 45 % des Lilloises présentaient deux facteurs de risque gynéco-obstétricaux mais que six femmes sur dix n’avaient pas de suivi régulier gynécologique. Enfin, plus d’une femme sur deux était en situation de précarité à Lille. Conclusion : Les résultats de notre étude soulignent l’urgence du développement de nouvelles actions de prévention en France, notamment sur la métropole Lilloise. Il convient de faciliter l’accès au dépistage des femmes en créant de nouvelles initiatives.

  • Directeur(s) de thèse : Jouffroy, Manon

AUTEUR

  • Facon, Adrian
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