Titre original :

Evaluation des pratiques concernant le reflux gastro-oesophagien chez les enfants atteints de mucoviscidose : étude monocentrique sur la prescription des inhibiteurs de la pompe à protons et les examens de diagnostic au CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Mucoviscidose, reflux gastro-oesophagien, inhibiteur de la pompe à protons

  • Enfants atteints de mucoviscidose
  • Mucoviscidose
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Mucoviscidose
  • Mucoviscidose
  • Mucoviscidose
  • Mucoviscidose
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2014LIL2M380
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2014

Résumé en langue originale

Le reflux gastro-oesophagien (RGO) est fréquent dans la mucoviscidose. Il peut aggraver le pronostic respiratoire et nutritionnel. Objectifs : Evaluer les pratiques de prescription des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) chez les enfants atteints de mucoviscidose, suivis au CHRU de Lille. Méthode : Etude observationnelle rétrospective monocentrique. Tous les enfants suivis pour mucoviscidose âgés de 6 mois à 18 ans en mai 2014 étaient inclus. Nous relevions : les données anamnestiques, phénotypiques et génétiques – les statuts nutritionnel (IMC : indice de masse corporelle) et respiratoire (VEMS : Volume expiratoire maximal seconde) - les traitements par IPP en cours ou passés, les motifs et modalités de prescription – les antécédents de chirurgie anti-RGO – les explorations du RGO. Dans le groupe sous IPP (groupe IPP), l’évolution nutritionnelle et respiratoire à un an de traitement était évaluée. Le groupe IPP était comparé aux autres patients. Résultats : 149 enfants étaient inclus. Six enfants avaient bénéficié d’une chirurgie. Le groupe IPP comprenait 56 enfants (38%), mais 60% des enfants avaient eu un IPP au cours de leur vie. La posologie médiane était de 1,1 mg/kg [0,4 - 2] et la durée médiane de traitement de 3,7 ans [0 - 16]. Les motifs de prescription étaient : des signes cliniques de RGO (43%) ou d’oesophagite (20%), une insuffisance pancréatique non contrôlée (23%), des exacerbations fréquentes (77%), ou une association (38%). Une pHmétrie avant traitement avait été réalisée chez 46% des enfants et une fibroscopie digestive chez 21%. Après traitement, 39% avaient une pHmétrie de contrôle. L’évolution à un an d’IPP était une augmentation de l’IMC médian (Z-score de -1 [-3,7 – 3,5] à -0,85 [-4,9 – 1,5], p<0,05) et l’absence d’évolution significative du VEMS. La comparaison du groupe IPP avec les autres patients était en faveur d’une atteinte plus sévère de mucoviscidose avec : plus de mutations de classe I et II (p<10-2), d’insuffisance pancréatique (100% versus 59%, p<10-3), d’antécédents d’iléus méconial (36% versus 14%, p<10-2), d’atteinte broncho-pulmonaire (100% versus 89%, p<10-2) et une moins bonne évolution de l’IMC dans le temps (p=0,02). L’âge était significativement différent, avec une plus grand proportion d’enfants de moins de 2 ans et de plus de 10 ans dans le groupe IPP (p<0,05). Conclusion : Nous confirmons la prescription fréquente et de façon prolongée d’IPP dans cette population, notamment dans les formes plus sévères.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Thumerelle, Caroline

AUTEUR

  • Lejeune, Stéphanie
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