Titre original :

Étude de l'anneau paramagnétique en IRM au sein d'une cohorte de patients atteints de sclérose en plaques et suivis au sein du CRCSEP Lillois

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • anneau paramagnétique
  • PRL
  • séquence 3D SWI-EPI
  • signe de la veine centrale
  • EDSS, SEL

  • Sclérose en plaques
  • Sclérose en plaques
  • Analyse par cohorte
  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2023ULILM317
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire chronique démyélinisante du système nerveux central, d’évolution imprévisible à l’échelle du patient, neurodégénérative et associé à un handicap qui peut se majorer au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. L’IRM est un examen fondamental pour la prise en charge diagnostique, le suivi et le pronostic. L’objectif de ce travail est d’évaluer les anneaux paramagnétiques bordant les lésions de SEP (PRL), leur présence et leur évolution en fonction des différentes formes cliniques de SEP et en comparaison aux autres séquences. Matériel et Méthodes : Une étude prospective et rétrospective monocentrique qualitative et semi-quantitative des IRM des patients du registre MISSYVV a été réalisée à partir de l’automne 2022 au sein du CHU de Lille. Les IRM de Baseline incluant une séquence 3D SWI-EPI puis les IRM de suivi disponibles ont été analysées à la recherche de lésions en anneaux paramagnétiques (PRL). L’IRM de Baseline permet de faire un état des lieux des PRL au sein de notre cohorte. Dans un second temps, nous avons analysé le caractère évolutif des PRL (apparition, augmentation, diminution ou disparition) selon le phénotype de SEP et selon les autres séquences IRM, notamment l’hypersignal T2 péri-plaques en rapport avec des lésions lentement expansives (SEL) et à l’intensité de l’hyposignal T1. Résultats : 307 patients présentant une SEP ont été inclus. On ne retrouvait pas de différence statistiquement significative du nombre de PRL selon les différents phénotypes de SEP. Il existait une différence statistiquement significative des PRL évolutifs en comparaison aux PRL stables (« augmentation ou diminution ») sur l’âge au diagnostic de SEP, la durée de la maladie et le nombre de nouvelles lésions T2. On retrouvait également une différence significative entre les groupes « nouveaux PRL » en comparaison au groupe « pas de nouveau PRL » sur ces mêmes critères. (P-value <0.05) Conclusion : Les PRL évolutifs et les nouveaux PRL semblent concerner de façon plus importante les patients plus jeunes et plus inflammatoires et pourraient ainsi représenter un biomarqueur intéressant de l’activité de la sclérose en plaques.

  • Directeur(s) de thèse : Outteryck, Olivier

AUTEUR

  • Harouz, Fayçal
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