Titre original :

Māori Foreign Policy: A Unique Case of Indigenous Diplomacy

Mots-clés libres :
  • Māori ; Diplomacy ; Indigenous diplomacy ; Foreign policy ; New Zealand
  • Maori ; Diplomatie ; Diplomatie indigène ; Politique étrangère ; Nouvelle-Zélande
  • Langue : Anglais
  • Identifiant : ULIL_MSPL_2024_036
  • Faculté/Ecole : Sciences Po Lille
  • Date de soutenance : 31/05/2024
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : SPL - Stratégie, Intelligence économique et Gestion des Risques (SIGR)

Résumé

Aotearoa | New Zealand holds two names for historical reasons: 'Aotearoa' originates from the Māori, who were the first to settle on the island, while 'New Zealand' was named by European settlers 500 years later. New Zealand society is founded on the coexistence of these two peoples, who sought unity under the Treaty of Waitangi. This foundational declaration was intended to grant rights and duties to both parties. However, differences in translations led to contradictions regarding the nature of the Māori-Crown relationship. This fundamental issue has led to significant political consequences that persist to this day, leaving the Māori right to self-government subject to political contingencies. Additionally, as a Pacific nation, New Zealand actively engages in regional and global dynamics, necessitating a strong diplomatic toolkit and consistent foreign policy. Leveraging indigenous culture and protocols, Nanaia Mahuta, as Minister of Foreign Affairs, introduced a unique form of diplomacy known as the Māori Foreign Policy. This strategy goes beyond mere representation, utilising Māori philosophical frameworks to guide foreign relationships. However, for this initiative to be effective and sustainable, it requires thorough and intentional implementation and currently faces significant challenges due to the changing political climate in Aotearoa New Zealand.

Résumé traduit

Aotearoa ou la Nouvelle-Zélande porte deux noms pour des raisons historiques : si 'Aotearoa' provient des Māoris, peuple autochtone de l’île, 'Nouvelle-Zélande' fut le nom donné par les colons européens 500 ans plus tard. La société néo-zélandaise est ainsi fondée sur la coexistence de ces deux peuples, qui ont cherché l'unité grâce au Traité de Waitangi. Cependant, des divergences fondamentales dans sa traduction ont conduit à des contradictions concernant la nature des relations entre Māoris et le Britanniques, entrainant des conséquences politiques significatives qui persistent à ce jour. Le droit des Māoris à l'autonomie gouvernementale est ainsi contesté. Par ailleurs, en tant que nation du Pacifique, la Nouvelle-Zélande s'engage activement dans les dynamiques régionales et mondiales, nécessitant un solide arsenal diplomatique et une politique étrangère cohérente. Tirant parti de la culture et des protocoles autochtones, Nanaia Mahuta, ministre des Affaires étrangères, a introduit une forme unique de diplomatie connue sous le nom de Politique étrangère Māorie. Allant au-delà de la simple représentation, elle utilise la philosophie Māorie pour guider ses relations bilatérales. Cependant, pour que cette initiative soit efficace et durable, elle nécessite une mise en oeuvre minutieuse et intentionnelle et fait actuellement face à des défis importants en raison du climat politique changeant en Aotearoa Nouvelle-Zélande

  • Directeur(s) de mémoire : Didier, Guillaume

AUTEUR

  • Catteau, Emma
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