• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM462
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/11/2024

Résumé en langue originale

Introduction : La vitamine D est d’abord reconnue pour ses actions squelettiques ; ce n’est que dans un second temps que ses actions extra-squelettiques sont mises en avant. Le dosage biologique et la supplémentation deviennent courants dans la population générale. Cette étude vise à évaluer les connaissances des patients sur la vitamine D et à faire le point sur les connaissances médicales actuelles. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive, multicentrique. Les caractéristiques de la population et leurs connaissances sur la vitamine D ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire papier anonyme distribué dans différents cabinets de médecine générale situés dans la région du Cambrésis, comprenant des questions à choix unique ou multiple. Résultats : 360 questionnaires ont été analysés. 79% des patients ont entendu parler de la vitamine D par leur médecin traitant. 61% mentionnent les poissons gras comme source alimentaire et 34% les produits laitiers. 40% évoquent une exposition solaire de 15 à 30 minutes quotidiennes comme suffisante. Deux tiers des patients ont déjà reçu une supplémentation et des explications, et la moitié estime que cette supplémentation est utile pour toute la population. 48% des patients ne connaissent pas le risque de surdosage. Les principaux domaines d’implication évoqués sont la fatigue et la dépression (48%), l’ostéoporose et le risque de fracture (37%) et le système immunitaire (26%). Les connaissances des patients concernant les sources et exposition solaire augmentent avec l’âge, et l’ostéoporose est plus souvent mentionnée. Les femmes semblent aussi plus informées que les hommes. En ce qui concerne les données de la littérature médicale, les effets attendus d’une supplémentation en vitamine D sont rarement mis en lumière lors d’essais interventionnels, et peu de conclusions justifient une supplémentation systématique. Conclusion : Il serait intéressant d’évaluer les connaissances des professionnels de santé, en particulier celles du médecin traitant, identifié comme principale source d’information et occupant un rôle central dans l’éducation thérapeutique des patients.