• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M345
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : plusieurs études menées à l’Ecole Polytechnique ont démontré l’efficacité d’une association d’hydroxycitrate et d’acide lipoïque pour diminuer la croissance des cancers chez les souris. Patients et méthodes : tous les patients recrutés étaient en échec de plusieurs chimiothérapies et se voyaient dirigés vers les soins palliatifs par leurs oncologues. L’indice de Karnofsky était compris entre 50 et 80. L’espérance de vie était estimée entre deux et six mois. Dix patients consécutifs avec un cancer métastatique avancé chimiorésistant se sont vus proposer un traitement métabolique. Ils ont été traités par une combinaison d’acide lipoïque (α-LA) à dose de 600 mg en intraveineux (THIOCTACID®), d’hydroxycitrate (HCA) à 500 mg trois fois par jour (SOLGAR®) et de faibles doses de naltrexone à 5 mg (REVIA®) au coucher. Les primitifs étaient des carcinomes pulmonaires (n=2), carcinome colique (n=2), carcinome ovarien (n=1), carcinome oesophagien (n=1), sarcome utérin (n=1), cholangiocarcinome (n=1), carcinome parotidien (n=1) et primitif inconnu (n=1). Les patients avaient déjà été lourdement prétraités. Un patient avait reçu quatre lignes de chimiothérapie. Quatre patients ont reçu trois lignes. Quatre patients ont eu deux lignes et un patient avait fait de la radiothérapie associée à une chimiothérapie. Un onzième patient atteint d’un cancer de la prostate avancé est également relaté. Son cancer était résistant à l’hormonothérapie et le patient s’est auto-administré le traitement par α-LA et HCA. Résultats : la toxicité a été limitée à des nausées transitoires et des vomissements. Deux patients sont morts d’une progression de la maladie dans les deux mois. Deux autres ont été orientés vers des chimiothérapies conventionnelles en combinaison au traitement métabolique, l’un d’eux ayant manifesté une réponse tumorale ultérieure spectaculaire. Chez les autres patients la maladie était stable ou très lentement progressive. Le patient avec un cancer de la prostate hormono-résistant a présenté une chute impressionnante du taux d’Antigène Spécifique de la Prostate (90%), qui est toujours en cours de décroissance. Conclusion : ces résultats préliminaires suggèrent une absence de toxicité et une probable efficacité du traitement métabolique dans les carcinomes avancés chimiorésistants. Il est également probable que le traitement métabolique potentialise l’efficacité de la chimiothérapie cytotoxique. Ces résultats sont en ligne avec les données publiées concernant les animaux. Un essai clinique randomisé est justifié.

Résumé traduit

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